DRM-eBook-sans1Réponse au billet de Cédric C’EST FINI

Publié par cedricmetal le avril 26, 2013

RAS LE BOL DE TRAQUER LE MOINDRE MOMENT POUR LIRE
QUELQUES PAGES
RAS LE BOL D’AVOIR DE MOINS EN MOINS DE LUCIDITE
POUR COMPRENDRE CE QUE JE LIS
RAS LE BOL DU FOUTAGE DE GUEULE ET NON REPONSE
DE CERTAINS REPRESENTANTS D’ACTEURS DU LIVRE NUMERIQUE
(MERCI DE ME BALADER ET DE VOUS FOUTRE DE MOI!)
RAS LE BOL DES DRM
RAS LE BOL DES TRUCS TECHNIQUES A GERER SANS CESSE
SANS TOUT COMPRENDRE
RAS LE BOL DE TOUTES CES PRISES DE TETES

MERCI A CERTAINES PERSONNES AVEC QUI LE DIALOGUE
FUT INTERESSANT.
MERCI AUX AUTEURS ET EDITEURS!

J’EN AI PLUS QUE MARRE ALORS CE BLOG ET MON TWITTER
NE SERONT PLUS CE QU’ILS ONT ETE.

IL ME RESTE HEELLO.COM POUR COUPS DE COEUR ET
COUPS DE GUEULES SUR DES THEMES SANS RAPPORT AVEC
LA LECTURE NUMERIQUE

http://fnacbookeur.wordpress.com/2013/04/26/cest-fini/

 

J’ai envie de répondre à Cédric que tout cela n’est pas nouveau . Les éditeurs ou tout au moins la plupart ne te ré ponde que si tu  » consommes »  chez eux idem pour certains auteurs. Dans ces cas, j’ai vite fait de les éloigner.

Des sangsues sur twitter mais il y en a toutes les semaines et des éditeurs qui profitent des auteurs que tu leur présentes aussi ….pas plus tard que très peu de temps ça m’est arrivé mais l’auteur et l’éditeur comment dire ça autrement qu’en disant que ce sont des rats , des profiteurs de merde , des chiens ? Non voilà ils sont exactement ça et je n’y reviendrai pas. Je ne donne pas de nom ce serait un appel mais moi j’ai pas peur et je les emmerde royalement ces profiteurs de merde, ces vendus au capital . Je suis comme toi les DRM c’est de la merde il n’est absolument pas question que j’achète des ebooks avec DRMs et de la même façon je n’achète jamais sur amazon, j’achète un roman c’est pas pour me faire chier ou me prendre la tête pour le lire. Que vous soyez sur amazon pour la pub grand bien vous fasse, mais sachez que vous vous coupez des lecteurs lambdas, et de tous ceux qui boycottent amazon. Vous ne comprenez pas ? Ce n’est pas / plus mon problème …vous êtes pour un format « propriétaire » tout ce que je déteste.

Ce n’est pas à moi de me démerder pour vous lire en téléchargeant des logiciels de merde sur mon ordi c’est à vous de faire l’effort pour que vos œuvres soient accessibles ailleurs et sans DRM

je ne suis pas une VOLEUSE

Jer uis comme Cédric fatiguée par ce système qui nous oblige même sans compétence à toujours réclamer de l’aide pour quelque chose qu’on a acheté ..capitalisme de merde , grosse daube et arnaque.

Alors vos DRM vous vous les foutez au cul !!

Les éditeurs qui flouez les auteurs allez au diable

Les auteurs auto-édités qui vendez vos ebooks avec DRMs idem ! Non mais quelle honte !!!

Très cordialement et très honnêtement arrêtez vos déblatérations qui font suer les lecteurs et les éloignent de vous. Je vais en librairie et j’achète un livre papier je n’ai pas l’intention de me prendre le chou pour le lire ni télécharger un programme que je déteste pour ça . Le moindre des respects pour les ebooks hé bien c’est ça ! Je ne suis pas une voleuse potentielle et si vous collez des DRMs allez vous faire voir, très cordialement

En plus un ebook à 14 € ( même à partir de 10 € ) vous pouvez aller cordialement vous faire voir parce que la version papier ne sera qu’à 4/ euros moins  cher

On se fout de qui là ? Du lecteur !!

Hé bien moi je vous dis ça sera sans moi et je ne suis pas la seule à penser ainsi

Arrêtez de nous prendre pour des cons.

Cédric prend soin de toi, à bientôt j’espère

Bisous …

 

 

Bisous

Les Saigneurs d'Aude Cenga Ebook-Editeur Walrus Collection Micro Avril 2013

Les Saigneurs d’Aude Cenga
Ebook-Editeur Walrus
Collection Micro
Avril 2013

Les Saigneurs

Abaddon est une ville sombre, froide dans laquelle personne ne semble être heureux. La ville sombre, les clochards hantent les rues, les gens ne pensent qu’à mettre fin à leur jour.

Un quartier pourtant attise les convoitises et fait aller bon train les rumeurs,GenEden, qui derrière sa forteresse de béton serait habité par des vampires. Personne ne les a jamais vus , seuls les cadavres retrouvés au matin témoignent de leur existence.

Le maire demande des rencontres humains-vampires attirés par la richesse, car pour lui qui dit vampires dit nantis. Les religieux quant à eux sont farouchement opposés à tout partenariat avec le Diable.

Devant tant d’insistance et amusés les vampires sortent de leur quartier et proposent des concepts de télé-réalités.

« Vos semblables sont des voyeurs. Plus c’est morbide et plus ça les excite. Ils adorent se réjouir du malheur des autres pour se distraire. Nous vous proposons une nouvelle génération de jeux télévisés où les candidats s’entre-tuent en direct »

Comme les vampires financent les concepts tout est accepté bien vite par la chaîne.

La première émission est « Fais-moi rire ou j’te buzz » Des humoristes inconnus sont priés de faire rire s’ils n’y parviennent pas et que le buzz résonne, une demie tonne de parpaings leur tombe dessus. Vient ensuite « La mort ou l’hôpital ». Au fur et à mesure que l’audience monte Abaddon devient plus agréable.

Et enfin les vampires annoncent « Deviens un vampire » dont le slogan est « Toi aussi devient riche et immortel ».

Le jury est constitué de trois vampires, parmi lesquels une femme, Lucy, puis Victor et Aimé.

L’émission est sponsorisée par l’Etablissement français du sang qui leur fournit les poches de sang qu’ils sirotent sur le plateau tandis que défilent devant eux les candidats.

Lucy s’interroge à propos des humains « Ils doivent avoir de belles vies de merde pour être si heureux de nous rencontrer »

La production leur a interdit d’accepter des enfants pourtant ç’en est un d’une dizaine d’année qui se présente devant eux. Il est orphelin. Lucy va se faire un plaisir de lui expliquer les choses de la vie. De toutes façons « elle exécrait les enfants, elle ne trouvait une utilité qu’aux nourrissons : accrochés en bandoulière, ils étaient parfaits pour les soifs modérées »

S’en suit la procession des aspirants à l’immortalité sous les quolibets et les tests impitoyables des vampires.

Comment tout cela pourra-t-il bien finir ? Les candidats accepteront-ils tous le rejet et les vexations de Lucy, Victor et Aimé ?

Ici va s’arrêter le petit résumé de cette nouvelle qui se « dévore », qui fait grincer des dents et qui est bourrée d’humour noir. A noter qu’à chaque fois que Lucy exprime ses pensées, elles sont en italiques, ce qui ajoute de la force aux propos ( je rejoins l’avis de l’auteure à ce sujet ).

Que vous dire si ce n’est que si vous aimez les histoires de vampires, l’humour noir, vous ne pourrez que vous réjouir de cette lecture. Un très bon moment de lecture et une bien belle découverte d’auteure pour moi . J’aimerais bien retrouver Abaddon personnellement !

Nouvelle éditée par Walrus, Collection Micro- ebook à 99 centimes.

Pour l’acheter rendez-vous sur le StoreWalrus

Le blog d’Aude Cenga : Les mondes 

Chien de garde de Jacques Fuentealba ebook- Editeur Walrus - collection Micro Avril 2013

Chien de garde de Jacques Fuentealba
ebook- Editeur Walrus – collection Micro
Avril 2013

Chien de garde

Chien de Garde est une courte (environ 40 pages) et indépendante introduction à l’univers du Cortège des Fous.

Hernan Sanchez Leija est complètement, absolument fou d’amour pour Lana Sandeva. Elle est incroyablement belle, mais aussi froide, distante, quasiment inaccessible. Lana vit entourée d’une meute de chiens : Julius, Camerone, Tery, Tito et encore bien d’autres. Au début de la nouvelle, Lana est à sa fenêtre et Hernan s’aperçoit que comme à son habitude le voisin d’en face les observe à la longue-vue et plus spécifiquement lui. Hernan ne comprend pas pourquoi cet homme les espionne ainsi, pas plus que la réaction haineuse qu’il sent en Lana. Encore une fois, elle va le rejeter et le renvoyer à la salle de jeux qui est en fait le refuge des chiens. Lui, y a une couche en mezzanine sans drap ni couverture.

Une fois de trop Hernan est éconduit, aussi malgré l’immense déchirure décide-t-il de quitter Sunset Circus, ville forteresse pour retrouver son appartement à Los Angeles. Avant cela, pris de colère il va voir le vieil homme dont l’habitation ressemble à un vieux navire échoué au milieu du désert. Il est plein de ressentiment, persuadé que c’est à cause de lui que Lana lui a fermé la porte au nez, encore une fois. Mais le vieil homme ne lui veut pas de mal et le met en garde étrangement contre son amour immodéré pour Lana.

Au petit jour, sans avoir répondu aux appels de sa famille, ne pouvant plus tenir face à la douleur insupportable que l’éloignement d’avec la belle lui inflige, il reprend la route vers Sunset Circus.

Comment la belle aura-t-elle vécu cette désertion ? Sera-t-elle courroucée ? Et pour finir qui est-elle réellement ? 

C’est une nouvelle qui m’a beaucoup intriguée jusqu’à la révélation finale. Jacques Fuentealba a su garder intact le mystère. Chien de garde est une belle démonstration de ce que l’amour inconsidéré amène comme désagréments à qui s’y laisse trop enfermer. J’ai craqué pour son côté fabuleux.

Pour ceux qui n’auraient encore jamais lu l’auteur je conseillerais volontiers de commencer par cette nouvelle qui, à mon sens, présente bien les qualités narratives de Jacques Fuentealba.

Première parution papier aux Editions Malpertuis

Editeur Walrus- Collection Micro- 99 Centimes.

Pour l’acheter consultez le bookstore Walrus 

Cosmic Karma de Jérémy Semet ebook Walrus-Collection Micro Avril 2013

Cosmic Karma de Jérémy Semet
ebook
Walrus-Collection Micro
Avril 2013

Cosmic Karma

 Le résumé chez l’éditeur : Sid est un convoyeur spatial en route pour une lointaine destination. Seul à bord de son vaisseau-cargo, livré à lui-même, il laisse petit à petit son esprit partir à la dérive. D’aussi loin qu’il puisse se souvenir, il a toujours voulu être pilote : naviguer, il ne sait faire que ça. Il devrait donc se sentir dans son élément. Mais quelque chose cloche. Le vaisseau grince d’une façon étrange, des ombres le hantent et l’oppressent. Tout cela a peut-être un rapport avec un souvenir lointain, si lointain que pour en découvrir le secret, Sid doive traverser l’univers…

Cosmic Karma est un texte court (environ 40 pages) de la collection Micro.

Sid a accepté une mission, rejoindre à bord d’un vaisseau-cargo, sans équipage ni aucune aide, la lointaine étoile Aldébarran. Sid aime piloter, la seule manœuvre qui l’inquiète un peu est l’amarrage sans qu’il puisse en comprendre le motif.

Il ne se souvient plus des échanges avec l’individu qui lui a confié cette mission. Sa première escale est Cap Harris, son point de ravitaillement. Lorsqu’il y arrive, seule une voix dématérialisée lui répond lorsqu’il signale une chute de température dans la soute. En effet, en chemin, il ne s’alimente pas, ne dort pas non plus. Il réduit la consommation du vaisseau en passant en pilotage automatique. Et il rêve qu’il est capitaine d’un bateau de pêche.Il furette et descend à la soute qui ne contient que six boîtes de métal. Le froid perdure et il s’aperçoit qu’il émane des boîtes. « Il sentait son squelette s’envelopper d’une fine croûte de métal glacial ».Jusqu’au Cap les alertes vont perdurer.

Quittant Cap Harris il prend note de son plan de vol, direction l’Etoile d’Aldébarran , la douzième station étant Alskaa. Sa solitude est totale. Sid se croit seul au monde. Puis, au hasard d’un de ses déambulations il découvre son visage, déformé. Et tout dérape dans son esprit. Est-il en train de rêver encore ? Est-ce la réalité ? Quelles sont ces voix qu’il entend ?

J’arrête ici l’aperçu de cette nouvelle. La chute est très bien amenée, le rythme est géré à la perfection disséminant des indices par-ci par-là de façon judicieuse et l’idée est tout simplement géniale. Enfin, moi j’adhère complètement à ce space-opera et vous le conseille chaudement.

Il ne vous en coûtera que 99 centimes. Pour l’acheter rendez-vous à la boutique Walrus

Très belles illustrations en fin de texte de Vianney Carvalho

Le blog de Jérémy Semet : A partir du néant

Bonne lecture !

 

Justice est faite  Christian Roux In8 éditions Coll. Quelqu'un m'a dit

Justice est faite
Christian Roux
In8 éditions Coll. Quelqu’un m’a dit

Justice est faite 

Sur le site de l’éditeur : Les prisons sont engorgées. Heureusement, la République est inventive. Elle a imaginé une nouvelle manière de rendre justice. Le coupable peut désormais choisir d’être sanctionné par sa victime plutôt que d’écoper d’une peine d’emprisonnement. Étienne, justicier officiel de la République, veille à ce que ces peines soient exécutées dans le respect des droits et des devoirs de chaque citoyen. Terne et inoffensif, il remplit sa tâche avec l’objectivité qu’impose la fonction. Jusqu’à ce qu’une femme, splendide encore, mais d’âge mûr, se plaigne d’avoir été volée de sa jeunesse.

Voilà une collection que j’ai découvert grâce à mon inscription à la mailing list de Christian Roux. Si vous avez déjà parcouru ce blog vous avez sans doute remarqué qu’il y a trois articles concernant ses romans ( je n’ai pas rendu compte de tout, hélas ). Christian Roux fait partie de ses auteurs français dont je suis l’actualité avec beaucoup d’intérêt. Il y a en France de très bons auteurs de romans noirs et policiers. J’avoue que parcourir la plupart des blogs littéraires et n’y trouver la plupart du temps que des titres et auteurs courus et reconnus, m’agace un tantinet. D’autant qu’à mon sens ce n’est pas le nombre d’exemplaires vendus ni le nombre de recensions comptées qui font la qualité du livre. Bref, laissons de côté ce sujet que je connais être dangereux car souvent très mal compris et interprété et chacun ses goûts comme dirait l’autre. Ici, je ne cherche pas l’audience mais à partager des lectures moins «  plébiscitées »parce que tout simplement ignorées ou mésestimées.

Justice est faite  c’est exactement une lecture à faire pour tous ceux qui s’interrogent sur ce désir de vengeance des victimes et de leur famille, et sur une dérive fictive basée sur des informations elles bien réelles : la surpopulation carcérale et par conséquent le besoin d’économie de l’Etat.

Mais entrons donc dans ce court récit.

Etienne est Justicier mais non il ne parcourt pas la France à la recherche des malfaiteurs. Lui, il fait en sorte que l’indémnisation demandée par la (les) victimes ou sa famille soit respectueuse de la Loi. Il doit s’assurer que le condamné a bien saisi la compensation exigée. Au début de ce récit nous apprendrons ainsi comment un homme préfère perdre sa main droite plutôt que d’effectuer ses 15 années de prison.Durant toute cette sanction il devra regarder le chirurgien agir, voir sa main tomber dans le panier et prononcer « Justice est faite ».

Etienne est un être tout ce qu’il y a de plus banal.

Un jour, se présente à lui son ex-maîtresse, Zelda Ardrich. Il était fou amoureux d’elle et pourtant avait choisi de la quitter. Petites touches par petites touches, Etienne nous révèle l’histoire de cette vie commune et de la séparation. Zelda est ce qu’on appelle une maîtresse femme, forte, résolue et dure.

Je ne peux pas en raconter plus au risque d’en dire trop et l’intérêt serait perdu. Sachez que c’est réellement du très bon roman noir made in France avec un dénouement on ne peut plus surprenant, déroutant et inquiétant pour ne pas dire machiavélique.

Je vous recommande encore une fois très vivement de faire connaissance avec cet auteur si ce n’est déjà fait.

Editeur In8 / collection Quelqu’un ma dit  : 8 € , 64 pages , édition papier. Parution 21 / 03/ 2013

50 nuisances de Glauque Aloysius Chabossot   Edition Le camembert Auto-édition

50 nuisances de Glauque
Aloysius Chabossot
Edition Le camembert
Auto-édition

50  nuisances de Glauque

Présentation par l’auteur : Anastasie Style, jeune étudiante en Lettres à l’université de Créteil remplace au pied levé Jennifer, son envahissante coloc portée sur la bouteille, et part interviewer Christian Glauque, richissime magnat de l’agro alimentaire, surnommé le « roi de l’andouille » (car c’est précisément ce que ses usines produisent). La rencontre ne va pas très bien se passer entre le bizness man hautain et l’étudiante qui n’a pas la langue dans sa poche. Hasard ou nécessité, leur chemin va néanmoins se croiser à nouveau dans des circonstances à chaque fois un peu plus explosives, jusqu’au feu d’artifice final…

Pas de frissons sensuels dans cette parodie déjantée de “50 nuances de Grey”, mais de la dérision, du délire et du rire !

Vous rêvez d’évasion, d’éclats de rire, d’un moment de pleine détente ? Alors 50 nuisances de Glauque est pour vous. Lorsque sur le site Adopte un auteur  j’ai pris connaissance de la fiche de l’auteur: Aloysius Chabossot et du titre de ce roman, je n’ai guère hésité. N’ayant pas lu 50 nuances de Grey ( et je ne le ferai sans doute jamais, l’auteure me rebutant ) cette parodie m’a d’emblée séduite.

Anastasie est typiquement le genre de nana gonflée que j’aime bien, bourrée de répondant, de franchise.

Anastasie est toujours vierge au grand dam de sa copine, l’otarie, Jennifer qui est tout son inverse. Et la mère d’Anastasie, mariée plusieurs fois et complètement libérée sexuellement. Elle a bien du mal à comprendre que sa fille puisse être encore vierge. Ben oui forcément, elle vend des sex-toys comme des produits plastiques. Et chaque appel téléphonique rappelle à sa fille que «  comment à ton âge tu es encore pucelle ? » Bref, on rigole tout au long.

N’oublions pas Glauque…ahh ahh Glauque avec ses cravates cochons, lui le roi de l’andouillette super PDG super coincé …vraiment coincé ? La suite du roman dévoilera un secret qu’Anastasie va subir de plein fouet. Parce que Jennifer la fille à papa dont le loyer est payé par les parents va devoir se bouger les fesses. Et Anastasie sera en quelque sorte la sauveuse.

Y a aussi Jésus, le pote artiste photographe dont le truc est de mettre en scène les poubelles. Il va entrer en ébullition avec Glauque. Jésus c’est l’amoureux transi d’Anastasie.

Evidemment, dans ce roman il faut une intrigue minimum sinon ça serait juste drôle ( pari gagné ) et là le narrateur met à jour une petite déviance pas bien méchante mais qui peut isoler à jamais quelqu’un.

Alors, mon sentiment ? J’avais envie de rigoler, de ne pas me prendre la tête dans ma lecture ? Pari gagné, j’ai passé un excellent moment.

Si comme moi, vous avez envie de cette détente toute simple de temps à autres alors ce roman est pour vous.

2,98 sur amazon 

 

La première fille  Thomas C Durand  E-Book auto-édité

La première fille
Thomas C Durand
E-Book auto-édité

La première fille 

Le résumé par l’auteur : « L’Illustre Institut d’Ithtir est la plus prestigieuse école de magie. Seuls les garçons peuvent y apprendre à développer leurs pouvoirs car de vieux messieurs ont décidé que les filles n’étaient pas douées pour ça. Mais si jamais le meilleur élève s’avérait ne pas être exactement un garçon, que se passerait-il ? Les lecteurs des Enigmes de l’Aube trouveront ici les détails de l’histoire de Méliandra d’Azur, évoquée dans les romans de la saga. 1h30. 3 enfants (1 fille, 2 garçons) + 3 hommes + 2 femmes + 1 narrateur.»

Cela faisait très longtemps que je n’avais pas lu du théâtre, genre une bonne dizaine d’années. Quand sur le site adopte un auteur j’ai lu la biographie de Thomas C Durand et ce qu’il propose à la lecture, je me suis de suite dit ‘ tiens c’est intrigant de la fantasy en pièce ‘ et je n’ai pas hésité longtemps à l’adopter. Grand bien m’en a pris.

Cette pièce est non seulement bourrée d’humour mais incite à la réflexion et plus particulièrement sur un sujet, hélas, toujours d’actualité, le sexisme.

La galerie de personnages est haute en couleurs.J’avoue m’être plus particulièrement attachée à Mme Frambure, l’intendante et Mr Parpaille le secrétaire du directeur. Paradoxalement les deux personnages qui n’ont pas fait de grandes études. La femme du directeur n’est cependant pas en reste qui est l’arché-type de la femme au foyer.

Les deux camarades de Méliandrio-a réagissent chacun à leur façon : l’un disant que le fait qu’elle ne soit pas un gars ne change rien, l’autre pensant que d’un ça risque de créer des tensions entre eux deux et déprécier leur futur diplôme. Pourtant Méliandra est la mieux notée de son niveau.

Une des scènes qui m’a le plus amusée est celle dans laquelle les parents d’élèves indignés viennent se plaindre au directeur pour demander l’exclusion de Méliandra. C’est purement bien vu, bien joué, hilarant et terriblement juste.

L’univers est fantasy avec cette école de magie, les costumes, le langage, et bientôt je vais lire Premier souffle, tome 1 des Enigmes de l’Aube

Je ne peux pas en dévoiler plus, ça ne serait pas bien pour votre future lecture car je n’en doute pas vous allez être nombreux à vouloir suivre cette histoire.

L’auteur m’a dit dans un mail que la pièce a été jouée pour la dernière fois en mai dernier à Orléans mais que depuis il n’en entend plus trop parler. Avis donc passé pour que la scène accueille de nouveau cet excellent texte.

Je vous recommande très très chaudement cette lecture autant pour jeunes ados qu’adultes.

L’illustration de couverture est de Loïc Billant, alias Jackal

Titre disponible sur Amazon à 3 € 60

Le site de l’auteur Les énigmes de l’Aube

Le site Adopte un Auteur qui me permet de faire de très belles découvertes littéraires et ce, dans tous les genres.

Toxic : Homo putridus, Site B, Liaisons dangereuses.

Toxic 1 :Homo putridus Stéphane Desienne Editeur : Walrus

Toxic 1 :Homo putridus
Stéphane Desienne
Editeur : Walrus

 Moi qui ne m’y connais pas beaucoup en zombies et aliens, j’ai été bien servi avec ces 3 premiers épisodes de la série Toxic qui devrait en compter 6 ( si j’ai bien suivi ).

Donc, un mystérieux virus s’est répandu sur la planète réduisant une grande partie de la population à l’état de morts-vivants ( dans la série ils sont appelés m-v ). On dit souvent qu’un malheur n’arrive jamais seul et c’est exactement se qui se passe dans Toxic car les aliens débarquent. Loin de vouloir nous porter secours, ceux-ci traquent le gibier humain non contaminé, notre chair a trouvé amateurs de gastronomie.Et les affaires risquent de mal tourner pour Naakrit si le virus qui décime les humains continue de se propager aussi rapidement. Ah ça tout de même, ça ne peut pas aller car Naakrit est marchand et espère bien s’enrichir de plus en plus. Les débouchés sont nombreux et il découvrira au fur et à mesure de son exploration terrienne d’autres gibiers assez rentables eux-aussi. Jave l’émissaire qui est en charge du contrôle des opérations est un alien particulier. Très vite le lecteur comprend qu’il trame quelque chose en douce et ses recherches ne semblent pas totalement correspondre aux desseins de Naakrit. C’est vraiment passionnant de découvrir les aliens et leur technologie. D’ailleurs ils portent un regard amusé sur la notre. Et puis ces aliens finalement ils ne font qu’agir exactement comme nous , chers humains l’avons fait parmi les nôtres en certains temps, n’hésitant pas à nous approprier des terres , réduire en esclavage d’autres humains, spolier de leur richesse ces peuples. Un point commun avec nous aussi étonnant soit-il.

Du côté des humains, nous suivons les péripéties d’un groupe de personnes: Elaine l’infirmière qui prend les initiatives, Masters un militaire, Alva qui évoluait dans le show-biz ex toxico bien malgré elle, Bruce l’étudiant en biologie, Dew un jeune autiste qui ne semble pas attirer les zombies, et bien sûr Hector qui a dû se résoudre à les accueillir à bord de son bateau. A ce groupe viendra s’ajouter une fillette, Alison qu’ils embarqueront avec eux après l’avoir trouvée surveillant son père devenu zombie et enfermé dans une cage. C’est à ce moment que le groupe comprend qu’il existe peut-être un antidote et qu’il doit se mettre à la recherche du fameux Site B.

De son côté Jave ( dans Liaisons dangereuses ) trouve une mystérieuse fiole. Le début pour lui de drôles d’essais cliniques. Il n’y va pas par quatre chemins et toujours en cachette de Naakrit.

Il y aura des courses poursuites, des prises de risques, des ennemis humains auxquels on ne s’attend pas tellement ça paraît incongru dans ces circonstances ….comme quoi l’humain est vraiment con parfois.

Je croyais que les zombies étaient de vraies tortues mais dans Toxic j’ai eu les chocottes plus d’une fois, la masse s’agglutine et le groupe se met dans des situations hyper dangereuses. Les zombies sont partout et les drones aliens surveillent tout.

Tour à tour sur terre ou sur l’eau, le groupe d’humains n’a que peu l’occasion de se poser et lorsqu’il pense que cela va être possible c’est pour plus vite repartir.

Dans Toxic on passe de Dubaï à Miami à l’Afrique. Naakrit s’en frotte les mains.

Le premier tome introduit les personnages humains et aliens. Dans les suivants, l’auteur nous en apprend plus sur Hector.

Autant vous dire tout de suite que j’attends le quatrième épisode avec grande impatience ! J’ai hâte d’en apprendre plus sur Dew, savoir ce que trafiquotte Jave et surtout comment tout cela va se terminer parce que hein, non, je ne peux croire que la Terre soit condamnée à servir de garde-manger stellaire.

Je suis en pleine ébullition, j’imagine plein de possibles, ça part dans tous les sens, je vous le dis !

Et bien sûr je ne peux pas finir ce billet sans souligner l’écriture de Stéphane Desienne et sa façon de mettre à la portée du lecteur novice en sciences fictions ( comme moi ) un vocabulaire riche et imagé. Voilà d’ailleurs ce que j ‘ai beaucoup aimé dans ces trois épisodes : c’est très visuel ! Ça ferait une belle série …je dis ça je dis rien.

Le premier épisode Homo putridus est gratuit  chez Walrus et les suivants à 1 € 49 chez epagine ou l’immatériel par exemple.

Résumé épisode 1 Homo putridus chez l’éditeur : Si seulement les morts-vivants avaient été le seul problème de l’humanité…

La race humaine tente vaille que vaille de survivre au sein de poches de résistance dispersées. La Terre n’est plus qu’un vaste champ de ruines aux ressources de plus en plus rares. Pour en arriver à un tel cauchemar, notre monde aura dû affronter deux fléaux: un virus inconnu et dévasteur a d’abord décimé la population — la transformant en hordes de zombies — puis débarquèrent des étoiles ceux qui auraient pu être les sauveurs : une armada extra-terrestre. Hélas, pour ces aliens, les hommes ne sont que du bétail dont la chair est un mets des plus appréciés outre-espace… à condition qu’ils ne soient pas contaminés! Car transformés en morts-vivants, les humains n’ont plus aucune valeur. Depuis son Q.G. de Dubaï, Naakrit dirige les opérations qui feront de lui un alien riche : collecter des humains sains et en gérer l’exportation pour ses clients.

Mais avant d’amasser sa fortune, il devra composer avec deux problèmes épineux: Jave, un émissaire venu surveiller son activité, et la prolifération du virus zombie qui menace ses capacités d’approvisionnement. Pendant ce temps, un groupe d’humains cherche à échapper aux zombies et aux extraterrestres. Bien malgré elle, Elaine, une infirmière au caractère bien trempée, endosse le rôle de meneur. Autour d’elle, des hommes et des femmes perdus dans un monde sans repère: Masters est un colonel de l’armée US, Alva une ex-starlette. Bruce est étudiant en biologie, et Hector un ancien dealer colombien tout juste sorti de prison. Et puis, il y a Dew. Un adolescent muet — peut-être autiste— dont personne ne sait rien.

Tous sont bien décidés à reprendre le destin de leur planète en mains. Mais quel espoir peut bien guider ceux qui survivent au milieu de cet enfer ?

 

Toxic 2 : Site B Stéphane Desienne Editeur Walrus

Toxic 2 : Site B
Stéphane Desienne
Editeur Walrus

Résumé épisode 2 Site B chez l’éditeur : Dans cet épisode 2, la course poursuite continue! Pris au milieu de la tourmente, le petit groupe de survivants se met en quête d’un antidote au virus zombie et compte désormais un nouveau membre: la petite Alison, une fillette terrifiée dont le père a été transformé en monstre décérébré et que Masters et Elaine ont décidé de prendre sous leur aile. En effet l’homme semble avoir de son vivant caché d’importants secrets concernant le virus originel. A-t-il pris une part active dans sa création? En quoi consiste ce mystérieux Site-B vers lequel tous se dirigent désormais? Mais la vérité n’est pas prête d’éclater… surtout quand même parmi les membres du groupe, certains détiennent de coupables secrets.

Pendant ce temps Jave et Naakrit, témoins extraterrestres du drame qui menace leurs ressources alimentaires, n’en finissent pas de chercher une solution à la contamination. Leurs investigations piétinent, et il semblerait même que Jave manifeste une certaine forme de compassion pour la nourriture. Quels que soient les mystérieuses intentions qui l’animent, elles ne sont pas du tout au goût de Naakrit. C’en serait même presque louche… 

 

Toxic 3: Liaisons dangereuses  Stéphane Desienne Editeur Walrus

Toxic 3: Liaisons dangereuses
Stéphane Desienne
Editeur Walrus

Résumé épisode 3 Liaisons dangereuses chez l’éditeur : Alors que les extraterrestres découvrent, navrés, que le précieux navire sur lequel ils espéraient faire une recolte d’humains sains n’est en fait qu’un nid de zombies affamés, l’émissaire Jave fait une découverte étonnante : une fiole contenant un mystérieux liquide, étiquetée SD966–NT. Ses propriétés demeurent inconnues mais… et s’il s’agissait de l’antidote tant recherché ? Pendant que le Primark Naakrit, furieux, ne décolère pas de voir toutes ses ressources partir en fumée, Jave décide de se lancer dans un petit test.

Quant aux survivants perdus en pleine mer, c’est à peine s’ils comprennent comment ils ont réussi à échapper à la débâcle : un véritable miracle ! Mais l’accalmie est de courte durée. À peine accostent-ils qu’un de leurs membres disparait. Décidé à partir à sa recherche, le petit groupe va finalement faire une rencontre hautement déplaisante.

Toxic est une série littéraire à mi-chemin entre anticipation et survival-horror, où les zombies tiennent la dragée haute aux extraterrestres et se mélangent dans une aventure haletante au ton résolument original.

 

Fratrie fatale d'Eric Neirynck Mots ouverts éditions  Avril 2013

Fratrie fatale d’Eric Neirynck
Mots ouverts éditions
Avril 2013

Fratrie fatale

Présentation : La seule vraie femme de ma vie à ce jour est ma mère. Et quelle mère, le genre mère juive – pourtant catholique pratiquante, pas un dimanche sans aller à la messe – à me considérer comme un bébé en toute occasion qui soit. Nous vivons toujours ensemble. Je suis bien parti quelques semaines pour faire ma vie, mais à chaque fois je suis revenu chez elle. La solitude, les repas réchauffés au micro-ondes que l’on mange dans le canapé en regardant bêtement la télévision ont très vite eu raison de mon besoin d’évasion. Papa était décédé depuis plusieurs années, elle était seule et ne demandait pas mieux que je vienne pour lui tenir compagnie…

Cette présentation est un extrait de cette nouvelle et introduit Pierre, l’un des deux frères. Les deux premiers chapitres lui sont consacrés à travers sa voix.Nous apprendrons de lui qu’il a 35 ans, qu’il n’a pas un physique gracieux et qu’il est manifestement toujours puceau. C’est un incorrigible romantique, c’est pourquoi lorsque sa belle collègue Julia l’invite, il n’en croit pas sa chance. Mais voilà, il va y avoir un os dans ce joli et doux programme. 

C’est ensuite que Luc, son frère fait son apparition pour les deux derniers chapitres. Luc a 39 ans, il est marié et a deux enfants. C’est à l’occasion des obsèques de leur mère qu’il reverra Pierre. Ces deux là n’ont jamais été très proches. Luc est un charmeur, un tombeur même.Il gagne très bien sa vie en tant que conseiller juridique pour une grande multi-nationale. C’est à travers Luc que l’auteur dévoile par petites touches le passé des frères à Lyon.

Ces deux frères bien que différents vont tous deux voir leur vie bousculer, basculer, blesser de façon indélébile et complètement inattendue. 

J’ai eu beaucoup de plaisir à retrouver l’écriture d’Eric Neirynck. De nouveau cette pointe d’humour noire fait mouche et les personnages prennent une pleine dimension sous sa plume.

C’est une nouvelle noire que je vous incite à lire d’autant qu’il ne vous en coûtera que 2 € 90.

L’acheter (epub sans DRM ) sur le site de l’éditeur Mots ouverts éditions

Egalement sur Amazon, Kobo, Facebook shop.

 

Un pastis sinon rien  Charly Green  Editeur Numériklivres

Un pastis sinon rien
Charly Green
Editeur Numériklivres

Les enquêtes de Ruben Quinquet : Un pastis sinon rien.

La quatrième de couverture : Quand on est en vacances, invité sur l’île au pastis en plein mois d’août, ce peut être le bonheur éthylico-pastoral. Mais quand une poupée se fait décapsuler façon Marie-Antoinette et qu’on retrouve son cadavre dans la chambre d’un juge… cela merdoie dans l’anis, c’est le pavé dans la marre, l’os dans le gaspacho et le boulet dans les pattes. Ruben Quinquet, commissaire sur le port de Marseille, se doit de prendre le manche et rassemble sa sanglante équipe de louftingues surdoués. On va voir ce qu’on va voir…

Si ce résumé ne suffit pas, sachez que ce roman policier est un remède contre la morosité, une enquête menée tambours battants par une équipe complètement folle-dingue affublée de noms tous plus originaux les uns que les autres. Les suspects ne sont pas en reste qui s’appellent Branle, Ripolin, Alex Andrin ou bien encore Jean-Michel Pussot. Quant aux personnalités il vaut mieux vous laisser le plaisir de les découvrir, elles sont inénarrables, impayables, très amusantes, et parfois non dénuées de perspicacité bien sûr.

Ruben aidé de JeanBé, l’estralucide va naviguer dans les milieux de la haute, pas toujours la plus recommandable, qui préfère Aix pour ses frasques. Il apprend que le milieu artistique est plein de convoitise, de mensonge et que les vautours n’en sont jamais bien loin. L’amante « décapsulée » avait dû se mettre à dos du monde. Histoire de pognon? De jalousie ? Et qu’est-ce donc que cette pilule rose-orangée trouvée dans sa main ?

Oui, Ruben Quinquet va devoir agir vite et bien. Et c’est bien ce rythme effréné que l’on suit tout au long de cette enquête.

J’ai rigolé, les jeux de mots sont savoureux, l’intrigue est sympa et les personnages, Ruben et JeanBé sont d’emblée attachants.

Une série d’enquêtes que je vais suivre avec grand plaisir et que je vous conseille vivement.

Editeur Numériklivres

1 € 49 tous supports

Télécharger sur Numériklivres  et chez les libraires en ligne.

La Faim et le Twitt’Stalker 

#Faim se promenait la nuit dans #yumington. Elle a rencontré un #TwittStalker. Il était comme ça pic.twitter.com/mZyoYwGdbL

gargouillefaim

#Faim a pisté le #TwittStalker à son tour. Elle le guette dans les rues de #Yumington. Rira bien qui rira le dernier.

Le #TwittStalker sait se rendre agréable. #Faim sait que beaucoup à #Yumington lui donne le bon dieu sans confession.#Faim suit sa route.

#Faim a entendu le #TwittStalker au téléphone quand il sermonne qui ne le suit plus. #Faim rigole,il ne pige rien et à #Yumington elle rit.

#TwittStalker rugit quand on lui parle franc. Les poètes sont parfois des sots #Faim a préféré stoppé le flux et flâner dans #Yumington

Vu la tronche du #TwittStalker #Faim n’a pas trop envie de le bouffer. Même ses phalanges n’ont pas l’air nettes. #Yumington dort encore. 

#Faim fait sa princesse, elle a vu quelqu’un faire ça. En fait, tout seul le #TwittStalker se détruit.#Yumington l’a avalé dans ses égoûts.

#Faim a vu une grosse langue sortir de sous-terre. Elle a attrapé le #TwittStalker, traîné alors qu’il hurlait dans la nuit dans #Yumington

#Faim attentive écoutait, mais les cris avaient cessé. Quelques minutes plus tard dans la nuit de #Yumington un gros rot retentit. 

#Faim reprit son chemin dans #Yumington. Elle trouverait bien quelque chose de comestible plus loin.Se méfier des égouts.

 

Dans cette twittfic Yumington de la Faim il y a des clins d’oeil à Julie Mornelli ( le mot Twitt’Stalker ) à Stéphane Desienne et ses Zombies Toxic et Michael Roch avec La boîte de Schrödinger

Merci à eux et bien  sûr à Yumington et Jeff Balek

Lisa de Jeff Balek  Editeur Numériklivre

Lisa de Jeff Balek
Editeur Numériklivre

Lisa

Elle est jeune et belle. Lui, plus âgé est son « dos argenté ». Vous devez penser ‘ Oh une histoire d’amour, c’est gnangnan !’ Détrompez-vous ! Tout d’abord aucune histoire d’amour n’est comparable à une autre. Ensuite en lecteur que vous êtes vous comprendrez qu’on accroche plus à tel ou tel style qu’à un autre. Moi, personnellement, j’apprécie beaucoup celui de Jeff Balek.

Dès le début il arrive à nous faire sentir ce petit décalage entre Lisa et son amant, décalage qui ne tient pas seulement à la différence d’âge mais bel et bien comme pour tous dans le vécu que chacun apporte dans le couple. Tous deux ont beaucoup de pudeur concernant leur passé respectif et ce n’est que par petites touches que quelques confidences naissent entre eux. Des confidences nées au cours de leurs jeux lorsque le plafond de la chambre devient un diaporama abritant leur coin de paradis. Comme lorsqu’il a ouvert devant Lisa un de ses livres préférés datant du XIX ème siècle avec de magnifiques gravures. « Lisa est ébahie, tout comme je l’ai été à la première lecture de ce livre, car cet ouvrage recèle une magie. Une véritable magie. Celle du voyage dans le temps et dans l’espace. Je ne me lasse pas de l’ouvrir et de le feuilleter. »

Qui dit couple dit sexe, et le sexe tient une bonne place dans leur couple faisant parfois s’interroger Lisa. Ne seraient-ils que des obsédés ?

C’est d’ailleurs à l’occasion d’une conversation sur ce sujet que j’ai lu un passage qui m’a fait sourire. Un passage parlant d’une auteure qui a écrit sa vie sexuelle…vous voyez qui ?

C’est un couple ordinaire direz-vous. Oui. Elle travaille depuis 5 ans pour la même boîte dans un bureau. Lui effectue quelques missions à droite à gauche ne parvenant pas à rester en place, ne se considérant pas capable. Il n’a qu’un désir: écrire, toujours et partout.

Mais alors direz-vous quel intérêt à lire ce roman ? Parce que c’est une belle histoire qui vous réservera des surprises. Vous ne pensez pas que je vous ai tout raconté tout de même ? Parce que l’écriture de Jeff Balek est tour à tour lyrique, stylée, poétique et parfois crue. Et encore, parce que j’aime ce regard sur la société, et son carcan. C’est une belle et sensible réflexion sur le couple.

Un extrait lyrique que je trouve superbe :

Tu me dis que « c’est de la folie .» Le rouge de tes joues m’embrase à m’en faire suer tous les mots et toutes les folies de la terre et d’autres encore s’il le faut. J’en remplirai des jerricans de cette folie. Des jerricans et des barils. Et puis je nous en aspergerai à nous en tremper. Et pour finir ou commencer, je foutrai le feu. On s’immolera, s’embrasera, on s’embrassera à en faire sauter le monde. Boum

Un vrai beau roman d’amour.

Roman numérique édité par Numeriklivres

5 € 99 tous supports chez tous les bons libraires en ligne.

Le cimetière des éléphants. Isabelle Bouvier  Auto-édition  Réalisation Passeurs-de-savoirs ebook

Le cimetière des éléphants. Isabelle Bouvier
Auto-édition
Réalisation Passeurs-de-savoirs
ebook

Le cimetière des éléphants

La présentation de ce recueil par l’auteure :  » 20 nouvelles à la fois drôles, émouvantes et parfois surprenantes.Un médecin et son patient, un chat, des vieilles filles luttant contre la solitude du monde moderne, deux copains quinquagénaires, quelques retraités rebelles, un artiste tourmenté, une victime de la mode, une avare, de jeunes mariés, des couples improbables, une voyeuse, une enquête surnaturelle, une quête de filiation… et tant d’autres aventures, comme autant d’instantanés de vies, parfois loupées.Une galerie de personnages au destin incertain, à visiter sans modération  » 

Dans ce billet, je ne citerai pas toutes les nouvelles de ce recueil car certaines sont extrèmement courtes et il me serait difficile d’en parler sans trop en dévoiler.

Sables : Un vieillard est amené par les pompiers à l’hôpital serrant dans son poing un carnet. Le médecin a son chevet va le lire afin d’essayer de s’expliquer le mal de son patient. Il s’agit d’un carnet intime, en y remontant le fil du temps, le médecin va apprendre que son patient a fait la guerre d’Algérie. Tout est consigné des horreurs perpétrées.

Point de retraite : C’est une femme de 44 ans qui s’adresse à nous dans cette nouvelle. Elle repense aux projets de retraite qu’elle faisait étant plus jeune : la maison en bord de mer, de plain pied car on est moins mobile avec la vieillesse, et puis un jardin pas trop grand. Mais voilà, la vie joue des tours et le médecin lui annonce tranquillement que, non, il n’y aura pas de lendemains. Comment va-t-elle réagir face à ce cruel destin ?

Paul et Polo : Paul, la cinquantaine flamboyante mariée à Sylviane est en manque de sensations, d’aventures et de sexe pour tout dire. Polo, quasiment du même âge, est aux yeux de son épouse Ginette, une chiffe molle qui n’apporte dans leur couple aucune surprise mais, elle l’a alors elle le garde. Ces deux-là se retrouvent souvent au bar autour d’un pastis. Y en a marre de cette vie, faut-il en accepter la fatalité ?

Le bonheur portable : La narratrice a 46 ans, elle vient de changer d’emploi et ne connaît personne dans cette ville. Evidemment, le célibat rend suspicieux « Vous n’êtes pas normale, solitaire et bizarre, voire dangereuse ! Vous êtes un être sauvage, pire, un être asocial ! »

Son mot d’ordre est Communication, direction le magasin de téléphonie mobile pour acheter un smartphone, cet engin qui semble ravir les jeunes et jolies femmes qu’elle croise dans la rue.

Une des nouvelles que j’ai préférée tant l’auteur y joue de l’humour tout en étant hyper réaliste.

Pétunia : Sophie contrairement à son habitude va seule au marché. Pétunia est malade. Elle se fait du souci car la retraite ne suffit pas à payer les examens médicaux de Pétunia. En plus, Pétunia la boude lorsqu’elle rentre à la maison. Que se passe-t-il ? Pourquoi ce silence ?

Marguerite : La mari de Marguerite, Albert est décédé. Ils ne se sont jamais quittés, ils ont été résistants ensembles et voilà que Marguerite est seule, sans enfant.

Que s’est t-il passé avant cette mort jusqu’à ce coup de fil qui a tant bouleversé Marguerite ?

Hortensias : Maria vit en Bretagne dans une maison que les habitants ont surnommé « La glacière ». Maria est pingre, personne ne comprend bien pourquoi. Elle s’impose une vie difficile jusqu’à manger le pain de la veille pour ne pas jeter. Son dada courir les bonnes affaires. La dernière en date : une stèle. Quel tour nous joue l’auteure dans cette nouvelle bien noire ?

Le cimetière des éléphants : « Ils étaient assis tous les cinq devant la télévision de la salle commune. Assis n’est pas le mot juste, avachis plutôt. Ils étaient comme des zombies, leurs yeux vides fixaient l’écran, avalant le programme que l’infirmière leur avait choisi, une émission sur les éléphants. »

Ils sont devant cet écran dans L’ensoleillade leur maison de retraite. Violette se fâche et la discussion commence avec ses amis Amélia, Alphonse, Poucette et Hugues. La vent de la révolte gronde ! A qui mieux mieux ils réclament un autre programme. Ils ne sont pas des éléphants, leur heure n’est pas venue. Les vieux veulent le respect de leur personne, veulent qu’on les traite avec dignité, ils ne sont pas des bébés. Comment se manifeste la rébellion ? Parviendront-ils à leur fin ?

Mémé a du poil aux pattes : La narratrice a juste quinze ans, elle est jolie c’est ce que lui dit sa mémé qui est désormais veuve. La gamine aime bien espionner, peut-être écrira-t-elle des romans policiers lorsqu’elle sera adulte. En tous cas, elle surprend ses parents se demandant si Mémé a quelqu’un dans sa vie. « Pas possible Mémé a du poil aux pattes » ses mots lui sortent de la gorge et ont l’avantage d’amuser ses parents. Curieuse, elle décide de suivre sa Mémé jusqu’à lui piquer un courrier dans sa boîte aux lettres. Est-il toujours bon de vouloir en savoir tant ? Quel est donc ce courrier qui l’intrigue au plus haut point ?

Au final, un recueil sympathique mais inégal. Certaines nouvelles étaient à mon goût vraiment trop courtes. Une remarque, il est dommage que la fin de certaines soit tellement prévisible, heureusement l’humour et la façon de traiter le sujet permettre de faire passer ce léger désagrément.

Toutes ces nouvelles plongent dans l’humanité, la famille, la quête de soi, frôlant parfois le fantastique.

En tous cas, Isabelle Bouvier a une belle écriture, beaucoup d’humour et un regard pertinent sur les arrangements entre humains.

A découvrir.

En vente 3 € 06 sur Amazon

Sa carte de visite Aliaz

 

La boîte de Schrödinger- Expérience 1  Michael Roch  Editeur Walrus

La boîte de Schrödinger- Expérience 1
Michael Roch
Editeur Walrus

Résumé chez l’éditeur : Qu’y a-t-il dans la Boîte ? Dans celle de Michael Roch, il y a de vieux inspecteurs de police en prise avec des forces occultes et mystérieuses, il y a des asiles d’aliénés qui cachent des secrets impossibles à révéler. Il y a aussi des visions, certainement provoquées par des soirées arrosées mais… les visions ont-elles l’habitude de mordre si fort ? Ici des paysages souterrains et urbains se peuplent de créatures terrifiantes et de peurs ancestrales. Sortir le soir d’Halloween ? Pourquoi pas, si vous aimez les monstres hargneux… De fait, il y a toutes sortes de choses dans la Boîte. Oserez-vous l’ouvrir ?

Exploration du fantastique par la nouvelle, la “Boîte de Schrödinger” permet aux auteurs qui s’en emparent d’explorer les mystères de l’univers en toute liberté. Le concept se veut être une version littéraire de “La Quatrième Dimension”. Réunies en “saisons” (deux à ce jour) lorsqu’elle comportent plus de quinze textes, les Boîtes se déclinent en “Expériences” pour des recueils plus courts. Et vous ? Qu’y a-t-il dans votre Boîte?

Ce recueil contient 10 nouvelles surfant sur le noir surréaliste jusqu’à l’horreur.

Les 3 premières mettent en scène l’aspirant-inspecteur Despérine.

La première gloire d’André Despérine :

Despérine a été récemment promu inspecteur de police dans un petit département dans la petite ville de Sacqueroy. Comme tous les nouveaux ou presque, on lui confie des missions peu conformes au métier qu’il exerce. Une enquête est en cours suite à la disparition d’un enfant de 7 ans. Les enquêteurs interrogent Mme Morille, une vieille femme qui se prétend guérisseuse. Elle est étrange cette dame qui se met d’un coup à leur asséner de folles paroles. Contraint de rester en surveillance, Despérine se résigne. Que va-t-il se passer dans cette maison au cœur d’un si petit village ? 

André Despérine contre les chats :

Despérine est de plus en plus surpris par le côté surnaturel des enquêtes mais il n’a pas peur «  sa mère lui avait appris à garder son courage à deux mains et le serrer comme un petit oiseau prêt à s’envoler ». Ici, nous le retrouvons avec ses supérieurs traquant un gang de voleurs. Muni donc du mandat les hommes pénètrent dans la demeure où les malfaiteurs sont soupçonnés de stocker la marchandise. Mais là dans la salle de bain, ils vont être confrontés à un chat bien énervé …vous savez ce que ça peut donner ? Suspense !

La dernière enquête d’André Despérine :

Une jeune fille a disparu ne laissant comme trace qu’un morceau d’étoffe coincé dans un hêtre. Despérine est complètement dérouté malgré sa perspicacité. « Sacré nom de nom » pense-t-il !

La famille est évidemment effondrée qui le harcèle au sujet de l’enquête mais Despérine s’interroge : se pourrait-il qu’un des proches l’ait enlevée ? Tuée ?

Un vieillard a bien confirmé que Catherine aime beaucoup lire à l’ombre de cet arbre. Alibi vérifié cet homme ne peut être mêlé à cette disparition. Despérine, perdu dans ses pensées se laisse aller.

A Sacqueroy l’étrange est maître pour le plus grand plaisir du lecteur.

La pathologie :

Quatre anciens camarades d’étude se retrouvent chaque mois au domicile de l’un d’entre eux. Dans Pathologie c’est Henry Ey qui reçoit Pierre Mâle, Julien Rouart et le narrateur. Chacun leur tour, ils racontent des histoires étonnantes, surprenantes. Henry pour le compte va effrayer son auditoire avec l’histoire de cet homme enfermé à Sainte Anne. La science était dépourvue face à ce cas effrayant de transformation physique, en effet ses mains peu à peu se paralysaient se follilisaient : personne ne comprend ce cas et l’homme persiste à dire qu’il a été mordu. Qu’est devenu Alan ? De quel mal abominable souffrait-il donc ? Vous connaissez la Mouche de Cronenberg ? Hé bien l’origine du mal est différente mais tout aussi inquiétante.

Deux francs :

Bizarre, bizarre la promenade de cet homme dans un décors qui devient hallucinatoire. Pour traverser la rivière il doit donner 2 francs au passeur. Celui-ci semble en savoir beaucoup trop sur la voyageur, ce qui ne lui plaît pas du tout : il se sent comme traqué dans les recoins de son âme.

Du sang et de la salive :

Quel excité ce Gaspard qui gare sa grosse bagnole n’importe comment. Le voilà saisit d’idées insensées à cause d’un clodo qui divague, et puis cette faim terrible qui le tenaille.La rue est vide. Nouvelle angoissante sur fond de totale folie.

Sous la ville :

Une bande de copains étudiants le soir d’Halloween. Ils fument, ils picolent, se racontent des histoires à faire peur. Arthur est le seul d’entre eux à être indépendant dans son petit studio au fond de la cour au numéro 6 de la rue Vermeille. Il y a Marc etThéo, Marie,Tif et Elsa. Un soir comme celui-ci, c’est plutôt sympa d’aller se promener dans de sinistres endroits. Les voilà partis dans les égoûts, sous la ville. Ici, l’auteur nous plonge dans un mélange de magie et d’horreur, la tension monte petit à petit avec son lot de surprises. Nouvelle très imagée qui fait froid dans le dos. Parfois j’ai pensé à Ça de Stephen King.Oui, ceci est un compliment.

Le gnome de Mexico :

Quatre amis Andrès, Julio, Alejandro et Diego partent en quête du Gnome de Mexico. Une légende urbaine,un personnage bien réel ? C’est ce que nous allons découvrir dans cette nouvelle à glacer le sang. C’est au fond d’une décharge que les amis vont obtenir la réponse à leur curiosité et à leur espoir.

Voilà, pour la présentation succincte de ce recueil. L’angoisse monte crescendo, l’écriture est très agréable. J’apprécie beaucoup le maniement de l’humour noir dans ces histoires.

Despérine est vraiment un personnage fort plaisant avec ses jurons démodés et sa propension à se trouver au bon endroit au bon moment …ou pas !

1 € 99  chez la plupart des libraires