La dernière guerre
Ce qu’en dit l’auteur : C’est l’histoire d’une naissance et d’une vie brève. L’histoire du monde et de l’univers tout entier condensée dans l’enveloppe d’un insecte insignifiant. L’histoire de nos combats, de nos peurs et de nos joies, des sentiments programmés dans nos systèmes nerveux bien avant notre venue au monde. L’histoire d’une destinée mécanique et absurde, dont la simplicité est la clef. L’histoire d’une abeille.
J’ai lu cette nouvelle avant que Neil Jomunsi ne publie l’article relatif, privilège du souscripteur.
Je ne reviens pas sur l’histoire en elle-même étant donné que le pitch la présente parfaitement.
J’ai surtout envie de mettre l’accent sur la performance étonnante de l’auteur : s’imaginer dans la peau d’une abeille ce n’est pas banal et encore moins chose aisée à mon avis. L’auteur s’est trituré les méninges autour du vocabulaire, des comparatifs, et du mode de vie et fonctionnement d’une ruche.
Le résultat est déroutant, puisqu’il s’agit d’un récit qui tient du fantastique alors qu’il est on ne peut plus réaliste.
J’ai oscillé entre le sentiment de vivre un rêve et celui de m’immerger dans ce que peut être une vie d’abeille.
C’est beau, doux, puissant, empli d’émotions diverses.
Un extrait :
A son réveil quelque chose avait changé. Elle pouvait désormais sentir la terre palpiter sous elle. Le ciel se trouvait quelque part au-dessus, sans qu’elle puisse toutefois s’expliquer en quoi consistait ce qu’elle appelait ciel. Elle s’en accommoda.
Une bien belle expérience et performance d’écriture pour cette dixième nouvelle du Projet Bradbury.
A mon avis la plus surprenante, la plus fouillée aussi.
Lire l’article de l’auteur à propos de cette nouvelle
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Le plus intéressant et encourageant pour l’auteur est la souscription à l’intégralité du Projet Bradbury
L’avis de Deidre et le bilan du deuxième mois de souscription chez Lise Capitan
Bonne lecture !