Dites leur que je suis un homme
Chez l’éditeur : Dans la Louisiane des années quarante, un jeune Noir, démuni et illettré, est accusé d’avoir assassiné un Blanc. Au cours de son procès, il est bafoué et traité comme un animal par l’avocat commis d’office. Si le verdict ne fait aucun doute, l’accusé, lui, décide de mener un combat pour retrouver aux yeux de tous sa dignité humaine.
Mes impressions :
Jefferson est un jeune noir accusé de meurtre . Il est défendu par un blanc. Au cours de son procès, il se fait traiter de porc, il n’est même pas un être humain. Il n’est pourtant pas coupable mais la justice est rendue par les blancs. Il ne se défend pas, personne ne le peut à cette époque. Il n’a plus qu’à attendre que la date de sa mise à mort soit fixée.
Sa nan-nan ( tante ) et la meilleur amie de celle-ci vont tout mettre en oeuvre pour qu’il décide de mourir dignement et faire disparaître l’affront des propos tenus au tribunal. Pour se faire, elles demandent à Wiggins, l’instituteur noir du village d’aller lui rendre visite en prison ainsi qu’au pasteur.
Wiggins est désemparé ne sachant que dire et quoi faire, cela le perturbe énormément, lui qui n’est pas croyant.
Nous assistons aux discussions entre Wiggins et Jefferson, les visites de la famille et le comportement abject des notables blancs.
Le moment où la chaise électrique arrive dans la petite ville est particulièrement bien décrit, chacun se rend compte du bruit qu’elle va faire, chacun est bouleversé à sa manière.
C’est un roman plein d’humanité sur la dignité et le courage.
Je vous le dis sincèrement, j’ai pleuré dans les dernières pages.