Un pastis sinon rien  Charly Green  Editeur Numériklivres

Un pastis sinon rien
Charly Green
Editeur Numériklivres

Les enquêtes de Ruben Quinquet : Un pastis sinon rien.

La quatrième de couverture : Quand on est en vacances, invité sur l’île au pastis en plein mois d’août, ce peut être le bonheur éthylico-pastoral. Mais quand une poupée se fait décapsuler façon Marie-Antoinette et qu’on retrouve son cadavre dans la chambre d’un juge… cela merdoie dans l’anis, c’est le pavé dans la marre, l’os dans le gaspacho et le boulet dans les pattes. Ruben Quinquet, commissaire sur le port de Marseille, se doit de prendre le manche et rassemble sa sanglante équipe de louftingues surdoués. On va voir ce qu’on va voir…

Si ce résumé ne suffit pas, sachez que ce roman policier est un remède contre la morosité, une enquête menée tambours battants par une équipe complètement folle-dingue affublée de noms tous plus originaux les uns que les autres. Les suspects ne sont pas en reste qui s’appellent Branle, Ripolin, Alex Andrin ou bien encore Jean-Michel Pussot. Quant aux personnalités il vaut mieux vous laisser le plaisir de les découvrir, elles sont inénarrables, impayables, très amusantes, et parfois non dénuées de perspicacité bien sûr.

Ruben aidé de JeanBé, l’estralucide va naviguer dans les milieux de la haute, pas toujours la plus recommandable, qui préfère Aix pour ses frasques. Il apprend que le milieu artistique est plein de convoitise, de mensonge et que les vautours n’en sont jamais bien loin. L’amante « décapsulée » avait dû se mettre à dos du monde. Histoire de pognon? De jalousie ? Et qu’est-ce donc que cette pilule rose-orangée trouvée dans sa main ?

Oui, Ruben Quinquet va devoir agir vite et bien. Et c’est bien ce rythme effréné que l’on suit tout au long de cette enquête.

J’ai rigolé, les jeux de mots sont savoureux, l’intrigue est sympa et les personnages, Ruben et JeanBé sont d’emblée attachants.

Une série d’enquêtes que je vais suivre avec grand plaisir et que je vous conseille vivement.

Editeur Numériklivres

1 € 49 tous supports

Télécharger sur Numériklivres  et chez les libraires en ligne.

ColtLe colt et la boîte aux lettres

Mais pourquoi donc ce type en chemise tahitienne est planqué derrière cette énorme boîte aux lettres, avec, de surcroît, un colt en main ? Il fait très chaud, il lui reste  cinq coups dans son colt , c’est l’après-midi et de toute évidence un homme s’est introduit chez lui. Ça sent le règlement de compte à plein nez. Michael Roch nous embarque vitesse grand V dans cette nouvelle bourrée d’humour noir. Je craque complètement devant ce style vif  plein de gaieté et de rebondissements. Je ne parle même pas de la chute qui m’a fait mourir de rire et pourtant on est bien dans de  la nouvelle noire.

Franchement un cadeau comme celui-ci ne se refuse pas, foncez chez lui, lisez-le et dites lui ce que vous en pensez !

Pour découvrir l’auteur, Michael Roch consultez son blog Sans aucune issue : si vous cliquez la rubrique Me découvrir , vous trouverez des surprises comme celle-ci ( format PDF via le visuel, epub ou kindle ).

Une explication concernant la ‘catégorie’ que je lui ai octroyée à savoir  ImagiNoir. Je ne sais pas comment faire pour qu’un auteur figure parfois dans les romans noirs et polars et d’autres dans SF & Imaginaire alors Michael Roch inaugure cette nouvelle catégorie. Remerciements à Julie Mornelli qui m’a   filé le nom.

Je ne saurais que trop vous conseiller la lecture de La Boîte de Schrödinger – Expérience n°1, édition numérique chez Walrus et toutes les plateformes ( sans DRM) à 1 € 99 . Je vous en parle bientôt !

Les commentaires sont ouverts !!

sixfaces1« Un monde cubique, comme un gigantesque dé flottant dans l’espace. Voilà ce qu’est Six Faces, la planète aux formes anguleuses. Et à planète étrange, aventures étranges.

Suivez le destin de Calamity Rainbow, voleur raté et exclu de sa guilde pour incompétence chronique. Alors que tout semble s’acharner sur lui, il découvre un médaillon dans une vieille grange qu’il est en train de « visiter ». Commence alors pour lui une course effrénée à travers tout le continent jusqu’aux origines de la Magia, la magie véritable.

À ses côtés, un professeur de Cypresstechnologie pleutre et coincé, un quarterback à la retraite forcée et une magicienne aussi belle que mystérieuse.

Mais une telle aventure n’est rien sans quelques ennemis, et Calamity a de quoi faire. À ses trousses ? Des voleurs vindicatifs, des assassins engagés par ces mêmes voleurs, une secte aussi effrayante qu’inoffensive, des policiers zélés, et surtout, des magiciens plus ou moins amicaux…

Plongez dans Six Faces et découvrez un monde étrange, de la Fantasy saupoudrée d’anachronismes et d’humour loufoque. Une saga épique où se mêlent magie, action, humour, voyage et parodie.

En quelques mots, l’Aventure avec un grand rire ! »

Il y a une belle galerie de personnages dans ce roman, à commencer par le fameux Calamity Rainbow, voleur qrevet râté. « la race des qrevets, êtres vaguement humanoïdes apparentés aux crustacés, au corps recouvert d’une fine carapace rose pâle. Lui était petit pour son espèce, et avait le teint particulièrement rouge ‘ Je suis sûr qu’ils l’ont fait exprès de me faire si rouge.’Il pensait souvent que tout avait été planifié pour que sa vie soit un enfer, même sa conception. »

Viré de la Guilde des voleurs associés de Prias ( GUIVOAP) pour incompétence chronique et notoire, peut-être contagieuse Calamity réussit à se la mettre à dos. Quand il rencontre Juejam je comprends encore, car celui-ci est un spécialiste de @cypresstechnologie. Je peux suivre le semblant d’explication donné au médaillon par Juejam. Où cela se complique c’est dans le pourquoi de cette course poursuite impliquant autant de monde : le quaterback Truk, des mages, d’autres voleurs, des assassins, des mages et magiciennes ,et bien sûr des flics…J’avoue que je me suis sentie un peu larguée par moments d’autant qu’il y a de nombreuses digressions, intéressantes au demeurant, mais qui m’ont éloignée du roman, perdue, paumée. J’ai souri de nombreuses fois surtout aux clins d’oeil, mon préféré reste celui à La foule d’Edith Piaf. Mais l’alchimie ne fonctionne pas à plein. Trop de personnages, trop de digressions et mon esprit est parti à la dérive, a eu du mal à retrouver les rails de l’intrigue. Dommage, parce que franchement pour un  premier roman hommage à Terry Pratchett et ses Annales du Disque monde c’est tout de même une belle réussite. Gageure que de s’attaquer d’emblée à ce genre de roman créant un univers complet, ce cube.En fait, je pense que cette aventure aurait gagné à être scindée en plusieurs parties, en coupant les épisodes introspectifs du narrateur ( en faire autre chose ? ). Néanmoins, j’ai passé un bon moment, je me suis amusée même si parfois la tentation a été grande de ‘sauter ‘ des passages pour aller à la progression de l’histoire.

Voilà, en fait moi j’aurais vue une série, qui aurait permis d’approfondir l’univers de Six faces sans en alourdir la lecture, qui aurait permis de s’accaparer les personnages de façon plus pertinente, donner une image plus fouillée des différentes populations dont j’attendais plus et  les insérer dans le scénario initial. 

Avis mitigé donc, mais un grand merci à l’auteur et beaucoup d’encouragement pour qu’il continue l’écriture car il n’y a pas a en douter, il a ce qu’on appelle une belle plume et beaucoup d’idées à exploiter.

Vous l’avez-lu ? Venez en parler, partageons notre découverte! 

Six faces d’Esteban Bogasi est à un euro sur Fnac, Kobo et Amazon 

 

 

Cette série des Jésus contre Hitler de Neil Jomunsi éditée par Studio Walrus est, avec la gratuité de certains classiques, à l’origine de l’achat de ma liseuse.

Que voulez-vous j’ai toujours été attirée par l’originalité et cette histoire qui cause de zombies, d’Hitler et de Jésus m’intriguait tant que j’ai succombé et suis tombée sous le charme des deux héros.

Je réunis dans cet article les trois parus à ce jour.

Jésus contre Hitler  Épisode 1 : Zombies nazis en Sibérie

Editeur : Studio Walrus

Nous sommes à la fin des années 60 et en Sibérie, il semblerait que l’horrible Hitler soit réapparu pour semer la zone et créer une armée de zombies. David Goldstein, militaire, est recruté par l’Agence B, qui débusque les phénomènes para-normaux derrière lesquels se trouvent apparemment souvent le plus odieux personnage de l’histoire, Hitler himself. A la tête de cette agence, rien de moins que John J Christ, personnage peu commode et fils illustre. Le tandem Goldie, Jésus va mener tambour battant son attaque contre le repaire nazi, il faut empêcher ce fou de reprendre le pouvoir.

Ce premier épidose permet de donner vie et sens à l’Agence B et ses représentants. Nous y apprenons comment Jésus est revenu parmi nous…rien de moins et c’est purement hilarant.

C’est truculent, délectable, rythmé et cerise sur le gâteau cet épisode est gratuit alors pourquoi ne pas faire la connaissance du tandem ?

Jésus contre Hitler Épisode 2 : Tentacules en folie

Editeur : Studio Walrus

Goldstein s’éveille d’un cauchemar dans lequel une créature tentaculaire surgit. Serait- ce un présage ? C’est ce que nous allons découvrir en suivant cette nouvelle aventure de John J Christ, et cette fois ce ne sera pas le Fûrer mais bel et bien l’illustre Cthulhu …Attention ça déménage…les plus jeunes diraient «  ça envoie du lourd » !!

On y fait des rencontres étonnantes et croustillantes…rien se semble limiter l’imagination de Neil Jomunsi ( Tant mieux !! )

Cet épisode nous fait entrer plus précisément dans l’Agence B nous dévoilant un peu plus les personnages.Les dialogues sont savoureux. Attention aux odeurs, avec Cthulhu on peut s’attendre à beaucoup de surprises et d’effroi.

Jésus contre Hitler Épisode 3 : Heil Yeti

Editeur : Studio Walrus

Nous voilà propulsés au Tibet en l’an 1962 en compagnie de notre duo de choc, John J Christ et David. Les chinois, un Yeti ou pas, et Hitler …ajoutons de la magie noire, le résultat est détonnant, musclé et particulièrement inventif.

A alors ? Je ne révèlerais rien d’autre ni ne donnerais d’extraits car il suffit de se rendre sur le site du Studio Walrus pour découvrir les couvertures,et un extrait pour chaque épisode ( 1er épisode gratuit, les suivants 1 € 49 )

Studio Walrus a créé cette jolie page de présentation, en 3 D rien de moins. Rendez-vous ici pour lire la 4ème de couverture et des extraits : Studio Walrus 

 

Editions Krakoen – 292 pages
Déc. 2011 – 11,20 €

La citation de l’éditeur :

[…] Les Gueux, c’était l’enfer. Et c’était aussi le paradis. Allez expliquer ça… Des années que ça durait. Les Gueux, c’était un no man’s land avec du monde dedans. Ceux qui vivaient là, ils se cramponnaient, vous comprenez, comme des naufragés sur un radeau qui prend l’eau qu’on colmatait au système D. On s’arrangeait, fallait bien. Et puis ça a recommencé. Et puis ça s’est arrêté. C’est quand on a compris, quand tout était fini, que tout a commencé. Les trois mortes, c’est sûr, elles n’étaient pas inventées. Alors, enfer ou paradis, j’ai plus douté.

Qui sont les Gueux ? Ce sont ces hommes, ces femmes qui vivent en bordure des voies du RER , ceux qu’on ne voit pas ou qu’on ne veut pas voir et pourtant ils sont bien réels. Parmi ces Gueux il y a Môme qui perd la mémoire suite à un accident survenu il y a plusieurs années. Il y a Bocuse dit Boc’ qui cuisine ce que ces comparses lui rapportent…vous savez le contenu de nos poubelles qui contient de si honteux gâchis. Boc’ lui accommode les quelques légumes cultivés. Il y a Krishna, le penseur qui regarde tout ça de sa petite planète. Il a Capo qui assume le rôle d’organisateur et puis Betty Boop, l’écervelée à la langue trop pendue. Et puis Luigi, qui sort de prison après avoir purgé une peine pour un meurtre qu’il a avoué.
Mais voilà qu’il y a de nouveau des cadavres près des Gueux, un premier suicide et deux femmes qui n’ont plus leur tête …Luigi est bien vite soupçonné, qui s’enfuit en traînant son caddie, lui qui ne rêve que de retrouver sa Lula.

Evidemment  » les bleus » s’intéressent de très près aux Gueux et Blond, le flic, assisté de Christelle stagiaire au franc-parler  vont mener l’enquête.

Voilà brièvement pour l’histoire.

Ce roman d’Hervé Sard est un bijou de sensibilité et d’humanisme. Il nous fait regarder en face cette misère que nous côtoyons sans ( vouloir ) la voir. Il dépeint des Gueux bien plus dignes que beaucoup de  » bons bourgeois  » Ses personnages sont attachants, l’histoire prenante et surprenante même. Il nous ballade tout au long de ce livre avec un langage que j’admire, des pointes d’humour très appréciables, et vraiment, vraiment je vous le conseille car l’histoire est superbe de tendresse.

J’aime aussi les intitulés de chapitres qui plantent le décors : Quand on est mort on a la belle vie, Dieu ? Qu’il aille au diable ! etc 

Vous ne le connaissez pas encore ? Alors, commencez donc par ce titre et vous me direz ce que vous en aurez pensé.

Editions Rivages noir – N° 772
Trad: Alexandra Carrasco-Rahal
224 pages – Paru le 07-04-10
8.65 €

Chez l’éditeur: Le matin du 11 septembre 2001, Kaluf descend du vol New York-Mexico et débarque en plein chaos. Les tours du World Trade Center viennent d’être anéanties et ce Libanais tranquille, propriétaire d’une boulangerie à Mexico, ne sait pas que son cauchemar personnel vient de commencer. Aux Etats-Unis, la guerre contre le terrorisme est lancée et, au-delà du Rio Grande, les autorités ne veulent pas être en reste : il faut se montrer coopératif avec le « grand frère » américain. Raison pour laquelle tout ce qui est arabe – même lointainement – va être étiqueté comme dangereux, et, à défaut de trouver de vrais coupables, la police mexicaine se contentera de coupables crédibles. Pour son malheur, Kaluf fait parfaitement l’affaire.

Entre une nymphomane qui le harcèle, des bandes de narcotrafiquants féroces et des policiers aussi corrompus que délirants, voici Kaluf transformé en héros kafkaïen.

Ironique, burlesque et terrifiant, Les 2001 nuits est une farce noire qui dénonce vigoureusement l’absurdité des systèmes politiques gangrenés par la corruption et gagnés par la folie.

Ce que j’en ai pensé :

Notre héros s’appelle Kaluf, d’origine libanaise, il est boulanger et a tout pour vivre heureux. Son rêve ainsi que celui de son épouse est de devenir président de l’Association libanaise du quartier. Seulement voilà, il se trouve dans un avion en provenance de NY le 11 septembre 2001. Il n’en faudra pas plus pour que sa vie déraille. La police mexicaine veut elle aussi son terroriste, pressée en ce sens par les Etats-Unis.
Notre pauvre Kaluf va devoir fuir malgré lui , il n’y comprend rien. Il est seul face à l’absurdité de cette situation, tout lui devient irréel. En plus de tout ça notre pauvre Kaluf se retrouve dans la ligne de mire des narco-trafiquants.

Rolo Diez manie l’humour noir et grinçant à souhait. Qui ne se souvient pas de l’après attentats du 11 septembre 2001 et de cette folie sécuritaire qui a suivi et se poursuit aujourd’hui ? Le héros est bien loin de telles pensées pourtant et Rolo Diez lui fait vivre les pires angoisses avec un brio incontestable.
Le rythme est enlevé, les situations burlesques, délicieuses à souhait et l’absurde omni-présent .

Je ne connaissais pas Rolo Diez, c’est mon libraire de feue L’Étoile polar de Nantes qui m’avait recommandé ce roman. Je l’en remercie encore.

Editions Krakoen – 332 pages
2010 – 11,20 €

Le mot de l’éditeur :

Kerande, côte atlantique, été 2009. Les touristes se bousculent dans la petite cité médiévale, inconscients du drame qui se joue à quelques pas de là. Deux morts par balle. Deux « clients » plus ou moins forcés d’une très chic et très discrète clinique psychiatrique. Les gendarmes enterrent vite le dossier, avec la bénédiction du Parquet de Nantes : un fils à papa trop médiatique compte au nombre des tués. Folie meurtrière confirmera à son tour – bien malgré lui – le commissaire Czerny. Car il le sent : un fou peut en cacher un autre ; et la tuerie n’est pas finie. Czerny parviendra-t-il à démêler le vrai du faux ? La vie lui a appris à se méfier des coupables livrés sur un plateau. Surtout lorsque les coupables en question sont derrière les barreaux.

Ce que j’en ai pensé :

Je l’avoue j’ai adoré la fine équipe policière et l’humour de ce roman. Il y a le commissaire Czerny qui se déplace en solex qu’il appelle Galet. Ayant été blessé, il se déplace avec des béquilles et se fait voiturer par Colin, bègue qui ponctue ses phrases de  » Nom d’un chien » pour parvenir à parler correctement. Czerny a aussi un mainate à qui il verse du martini tous les soirs et dont il se soucie énormément. Et il a une façon bien à lui de se représenter les énigmes, en visualisant des cubes.
Il y a Mazurelli, rocker à la banane, sans doute le plus amusant de l’équipe.
Il y a Pastèque, le pro des technologies. Il y a Joss ( comme Joss Randal) fine équipière toujours prête à aller sur le terrain et une légiste complètement délirante, bavarde et gourmande.
Deux meurtres à la clinique dont un qu’il vaudrait mieux taire par peur du scandale. Un autre meurtre celui d’un maître chanteur à Nantes sans lien apparent. et pourtant Czerny prendra en charge les trois affaires. C’est un climat particulier que l’on aborde ici, celui de l’univers des cliniques psychiatriques pour riches. Il y a beaucoup de personnages, et toute cette galerie est décrite avec grand soin.

Hervé Sard mène son roman tambour battant, avec brio et humour. Une bonne intrigue, des personnages qu’on n’oublie pas de si tôt, bref, un roman policier très sympathique.

Je vous recommande cette lecture, je suis persuadée que comme moi vous vous attacherez à cette équipe de doux-dingues

 

 

Editions Rivages-Coll.Rivages/Thriller
Grand format – 208 pages.
Paru le 02-02-2011 – 16.50 €

C’est un roman qui se dévore car Pascal Dessaint a la plume alerte. Tous ces personnages sont finalement banales qui basculent d’un coup dans la démence, la méchanceté ou la violence.Un paisible village d’Ariège où le temps pourrait couler tranquillement. Pascal Dessaint à travers ses personnages à qui il donne la parole tour à tour décrit la cupidité et l’appel du sexe, ou les deux à la fois. Le maire magouilleur qui va se faire piéger par Martine, l’épouse d’Antonin ancien gardien de prison.Rien ne va plus entre les époux, l’un et l’autre se défie…Martine planque les économies du ménage alors Antonin fomente sa revanche.
Il y a Coralie qui surprend le maire avec Martine et qui compte bien tirer son épingle du jeu.
Deux ex-taulards qui veulent rendre visite à Antonin en compagnie de leur hérisson. Deux taulards homosexuels mais qui ne l’avoueraient pour rien au monde.
Il y a Rémi complètement cinoque qui a deux poules Sten et Dhal encore amoureux de sa maitresse de 15 ans son aînée qu’il trimbale partout avec lui et pourtant elle est morte
Et puis il y a Maxime l’apiculteur qui a bien du soucis avec le frelon asiatique, c’est bien le seul a être normal

On sourit beaucoup car l’humour est omniprésent même si au total les cadavres ne se comptent même plus.

Un bon roman !

Ce roman faisait partie des 6 romans concourant pour le Prix de la ville de Mauves, Mauves en Noir 2012

Editions Rivages noir – 368 p
Paru le 01-03-2007 – 8.65 €

La ménagerie c’est Malo Rottweiler dit Le chien, mais aussi Impala, Le chameau, Le Pottock, la marmotte. Ces noms d’ animaux totems leur avaient été attribués par Jean-Loup Fresnel, Loup. Le roman s’ouvre sur la mort brutale de celui-ci. Les enquêteurs souffrent, surtout Le chien car orphelin tout petit c’est Loup qui lui aura permis de se sortir des embarras.
Puis l’enquête emmène nos inspecteurs vers le meurtre de deux danseurs pour femmes, qui ont été assassinés dans de grandes souffrances comme affectionnait de le faire les nazis.
Au commissariat, parviennent des lettres de dénonciation signé par un certain Thor. Pour un moment tout laisse à penser que les milieux d’extrème droite sont mêlés à ces affaires.
Allant chercher des indices au domicile de Loup, Le chien se fait agresser et Le chameau est blessé à la cuisse.
Bientôt Rottweiler comprend qu’il faudra remonter dans le passé pour élucider le présent, passé qui mène en Normandie. Il y découvrira une facette de Loup qu’il ne soupçonnait pas.

Un très bon roman qui file vite, fort bien écrit avec des personnages fouillés et de l’humour. J’ai adoré. Il existe une trilogie avec Loup, je vais certainement la lire…la question est quand ?