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Du jour au lendemain, ma vie bascule. Hier encore, je bossais dans mon vieux bureau sans âme en plein Paris. Aujourd’hui, je cours, je fuis, je galope et je parcours, hors d’haleine, les favelas de São Paulo, bien incapable de comprendre pourquoi les flics du coin ont la rage, pourquoi ils s’acharnent sur mon sort et m’accusent de meurtres en série… Ma mémoire, elle, s’entête à ne me rappeler qu’une chose : je ne suis pas à ma place. Mon expérience de vie monotone et bien rangée ne m’a laissé pour armes que mes tripes et mes jambes. Alors, je continue de détaler. Les pièces du puzzle ne sont pas évidentes à remettre en place. Que s’est-il vraiment passé ? Suis-je en train de perdre l’esprit ? Le monde entier est-il contre moi ? La R.U.N. Experiment, cette maudite école, a-t-elle un rôle à jouer dans tout ça ? Je n’en sais rien… Et je continue de courir, talonné par le désespoir… » Un thriller à couper le souffle, un dépassement de soi de chaque instant pour une quête de vérité désespérée. Un rythme effréné, une intrigue époustouflante, une course sans fin dans un jeu dangereux aux règles impossibles… Et à tout moment, la fuite, la poursuite, la survie.
Et c’est vrai que ce récit est une longue course haletante pour son héros malgré lui, Joubert. Il en voit tellement de toutes les couleurs, que j’ai souffert avec lui : mal aux os, le souffle court, des bleus partout…pas sportive pour deux sous, Alexandre Jarry m’a fait faire de l’exercice pour les deux années à venir, au minimum !
Indéniablement, ce récit est angoissant parce que Joubert est toujours sur le qui-vive pour sauver sa peau, qu’à tous les coins de rues il peut se faire descendre, qu’il est isolé la plupart du temps.
Et la R.U.N Experiment qui semble être à l’origine de ses déboires depuis sa rencontre avec un ex-compagnon récemment diplômé.
Joubert qui n’aspire qu’à retrouver sa chère et tendre Annabelle, et sa routine quotidienne. Comment parviendra-t-il à déjouer ces pièges semés sur sa route. D’ailleurs comment a-t-il pu se retrouver à Sao Paulo ? Sans mémoire ou presque, n’ayant pour seule solution que d’avoir recours au vol et à la fuite, ce héros est empêtré dans un « complot » qu’il aura toutes les peines du monde à déjouer.
Une course poursuite tout au long du roman sur fond de paranoïa ambiante et on le serait à moins.
Une bonne lecture à un détail près, la fin ne m’a pas semblé très crédible ou est-ce moi qui ai la comprennette lente?
Alexandre a une écriture soignée, précise, un coté humour noir plaisant et une imagination fertile, il faut le souligner.
J’ai également adoré ce livre, haletant et bien écrit. J’en parlerais plus en détail la semaine prochaine d’ailleurs. Concernant la fin, rien ne m’a vraiment choqué, mais j’ai l’impression que tu n’es pas la seule à avoir eu cette impression.
Je dois avouer que plusieurs hypothèses m’ont traversé l’esprit pour expliquer certains passages. J’ai tantôt pensé que le narrateur était fou et paranoïaque, voire même pensé (déformation professionnelle !) qu’il était dans une réalité virtuelle ! 🙂
Salut Pierrick ! Pour la fin c’est peut-être que je cherche la petite bête. Y a un truc qui me chiffonne mais je ne peux pas en parler publiquement.
C’est vrai que ça aurait pu être aussi une réalité virtuelle
J’irai lire avec plaisir ta chronique sur ton blog.
Merci d’être passé commenter 🙂