L’indélicatesse du Cosmos
Le résumé sur le site de l’éditeur :
Terre-Zéro, année 9kΠ du 6e Cycle après Ô²
Des millénaires d’une paix furieuse avaient plongé la terre dans un calme effrayant… Jour et nuit, des hommes et des femmes s’assuraient du bon fonctionnement de la machine sociétale, tandis que d’autres s’acquittaient du sabotage prévu au contrat. Entre deux Crush-parties, les plus zélés travaillaient l’hypocrisie. Les meilleurs éléments finissaient au gouvernement. Maitre Moya devait ainsi son élection à avoir promis d’endiguer la sclérose planétaire, la démographie galopante et l’inquiétante diminution de la misère. Son idée ? Trouver l’ennemi extra-terrestre porteur du chaos idéal ! Ensemble, ils vaincraient la pâle fatalité d’un horizon sans vague… N’en déplaise à L’INDÉLICATESSE DU COSMOS !
J’ai plusieurs fois réécrit cet article avant de décider que, tant pis, il serait comme il vient au bout de mes doigts.
L’auteur nous décrit dans L’indélicatesse du Cosmos une société à l’inverse de la notre, dans toutes ses valeurs : plus l’être est vil, traître, manipulateur etc plus il est reconnu et élevé dans la hiérarchie sociale.
Il nous invite à suivre l’histoire d’une famille, celle de Logan, un militaire, de Pénélope son épouse et leurs deux enfants Sly et Nooba la rebelle borgne.
Un superbe cadeau de Noêl offert par Logan à ses enfants va entraîner l’exil familial à la conquête de cette guerre nécessaire et urgente pour Maître Moya. Une promotion en quelque sorte.
En fait, je ne peux pas vous en raconter plus sur l’histoire en elle-même car ce serait dévoiler trop de faits d’emblée.
Ils quittent la Terre-Zéro avec beaucoup d’autres compagnons et d’autres « modèles d’hommes ».
Au final mon avis est assez mitigé.
J’ai beaucoup apprécié l’humour noir, l’idée de base de cette Terre érigeant en mode et bienfait les facettes les plus obscures des Hommes. Eric Lequien Esposti détourne les objets quotidiens, joue avec nos « sentiments », notre sensibilité : la scène du Noêl est particulièrement épicée.
Les rencontres avec les premiers extra-terrestres sont également rigolotes.
Mais j’ai trouvé certains passages longs et rébarbatifs ( sans doute est-ce dû à mon désintérêt complet pour les chiffres et tous ces machins ). De même que je n’ai pas réussi à m’intéresser aux personnages, hormis Nooba qui me faisait sourire. Cela vient sans doute du fait qu’il y en a trop justement.
Cependant je pense que ce roman a de quoi largement satisfaire les amateurs de SF.
Peut-être suis-je finalement et tout simplement plus attirée par les romans d’anticipation-sociale.
Néanmoins, j’ai été encore une fois ravie par le style narratif de l’auteur.
Je suis beaucoup plus attachée à Conte à rebours du même auteur dont je parle ici.
Je remercie Eric de m’avoir offert ce roman et ainsi permis de découvrir une autre de ses œuvres.
L’indélicatesse du Cosmos en epub sans DRM 3 € 99 ( tous supports ) édité par Numeriklivres l’acheter sur le site de l’éditeur.
Une version papier antérieure existe chez Rivière blanche.