Editions Rivages Noir – N °464
Trad.de Laurent Lombard
368 p – Paru 07-03-03 – 10.65 €

 4 ème de couverture : Été 1960. Dans l’aube naissante, un homme est étendu sur une plage du nord de l’Italie. Il a une blessure à la gorge. Debout, une jeune femme contemple son cadavre. « Ça devait arriver », pensa-t-elle. Elle ramasse un couteau, l’arme du crime, et le jette à la mer. Puis elle prend la fuite. Elle repart chez elle, en Allemagne. Quelques heures plus tard, des carabiniers trouvent le corps du jeune sicilien. Le vent a déjà effacé les empreintes de pas sur le sable. Le sable ne garde rien en mémoire. Le sable ne se souvient pas…

L’histoire commence avec la découverte sur la plage ( près de Venise) du corps d’un jeune sicilien. Il est mort poignardé. Une jeune allemande le trouve et prend la fuite le matin de bonne heure pour rentrer dans son pays. Pourquoi fuit-elle ?
Michela est dépressive, son père ( policier de haut grade) l’a amenée en villégiature chez un de ses amis qui a un fils Roberto. Il fera appel à Alberto pour tenter de changer les idées de sa fille car Al est un ami d’enfance et toujours très proche de la famille.

Il fait chaud dans ce roman, une chaleur moite qui envahit tout et pèse. Il y a beaucoup de personnages

Scerbanenco dépeint ses personnages avec la même précision qu’ils soient de premier plan ou secondaire et il y a foison de caractères dans ce roman social qui dénonce la richesse quasi-outrancière du Nord par rapport à la Sicile d’où venait la victime et bientôt sa soeur qui le recherche.
C’est machiavélique, l’intrigue est bien menée et le dénouement inattendu …je me suis faite mener par le bout du nez.
Mon avis est plus que favorable car j’ai beaucoup accroché sur cette écriture fine et sensible.
A recommander aux lecteurs de polars sociaux et psychologiques et à tous ceux qui aiment l’Italie.