Ça pourrait s’appeler Les rondes d’Erlendur.
Quel plaisir de suivre Erlendur dans sa première enquête alors qu’il porte encore l’uniforme. On y retrouve Erlendur taciturne certes, mais obstiné, et intègre. On le suit dans les rues de Reykjavik les parcourant d’un oeil averti : les clochards, les accidents, les rixes dues à l’alcool ou à la drogue et dans tout cela, la découverte du corps d’un vagabond qui va le hanter et lui faire suivre bien des chemins. Arlnardur Indridason semble de mieux en mieux maîtriser et son personnage et son style. Un pur bonheur de lecture que cette enquête menée avec justesse et soin.