Pocket – 10/ 09 / 2009
Thriller – Policier
480 p – 7 € 60

Quatrième de couverture :

Arnaud Lécuyer est un magicien un peu particulier, personne ne se méfie de lui…
Récemment libéré de prison, il reprend le cours de sa vie : observer, attirer, tuer. Pour ses victimes, il reste Le Magicien. Son public préféré : les enfants.
Un homme se méfie de lui, le commissaire Mistral. Formé à dresser le profil psychologique des tueurs en série et à les traquer, il a senti derrière ces récentes disparitions et meurtres de jeunes garçons la signature d’un même homme. Invisible, secret, insaisissable. Un magicien…
Cet ouvrage a reçu le Prix des Lecteurs « Goutte de Sang d’Encre »

Ce que j’en ai pensé :

J’ai eu des difficultés à poursuivre la lecture, ça m’a semblé long, trop, pourtant l’intrigue est intéressante et le fait qu’un policier la raconte la rend beaucoup plus documentée de l’intérieur si j’ose dire. Ce n’est qu’arrivée environ à la moitié du livre que mon intérêt a grandi. Le tout début du livre accompagne Arnaud Lécuyer de sa sortie de prison après douze ans pour viol d’une personne âgée jusqu’à la reprise de ses pulsions, pulsions qui le poussent à vouloir abuser de jeunes garçons et les
tuer après les avoir attiré près de lui grâce à des tours de magie. Il n’arrive pas à se maîtriser et bientôt il récidive…Le magicien est de retour. Mistral le commissaire apprend que le magicien est revenu alors qu’il n’avait rien fait depuis des années. Et pour cause puisqu’il était en prison.

Arnaud Lécuyer sait se fondre dans le décors, il éteint ses feux de haine et le soir venu reprend sa vieille collection et guette le moment où il la complétera et il y parvient.
Tous les policiers, et les différent services vont travailler conjointement. Mistral qui revient des Etats Unis où il a été formé au profilage va le traquer grâce à ces nouvelles méthodes encore trop méconnues en France. Il n’hésitera pas à prendre des risques et provoquer Le Magicien.

Au total, un rythme trop lent pour moi. J’aurais aimé en savoir plus sur l’enfance d’Arnaud Lécuyer.

L’écriture est laborieuse.