Imaginez qu’un matin en relevant votre courrier vous recevez une facture de 600 000 euros ? C’est exactement ce qu’il se passe pour notre pauvre héros. Interloqué, il ne connaît pas le sigle utilisé sur ce courrier qui lui paraît cependant très officiel et il s’en va à son boulot à mi-temps dans un magasin de locations de vidéos. Ça le turlupine…sans doute s’agit il d’un attrape nigaud ou une erreur, usurpation d’identité peut-être ? Notre personnage n’a pourtant rien de particulier vivant modestement, n’ayant pas de famille, un copain très pingre et ce job. Non décidément ça ne peut pas être une vraie facture et même s’il y avait une erreur dans le montant…ça serait tout de même énorme.
Bien sûr lorsqu’on ne règle pas une facture dans les délais, les majorations tombent. Notre héros va appeler au numéro indiqué sur celle-ci et passer des heures en attente ( ça aussi on connaît ). Sa correspondante essaye tant bien que mal de lui faire comprendre que l’information est passée sur toutes les ondes, qu’il y a eu des spots télévisés, des affiches et que donc franchement sur quelle planète vit-il donc pour ne pas être au courant de cet impôt sur le bonheur ?!
Il est fauché, personne ne peut le dépanner d’une telle somme, il va tenter de négocier à la baisse cet impôt.
Je ne vais pas divulgâcher les péripéties que va vivre ce personnage.
Ce roman, traduit du suédois par Rémi Cassaigne, est relaxant et drôle. Au delà ce cette histoire rigolote, se profile une critique de la société et une belle philosophie de vie. Un roman détente attachant que je vous recommande pour garder le sourire.