Maddy et Dalton sont guides de rafting, intrépides, emportés par leur appétit de vivre et leur jeunesse. Inséparables…très vite, un vif et rare amour les unit. Ça les rend beaux, attachants, tendres et pétillants. Ce « Désir le plus ardent » c’est un bouchon de champagne fusant, c’est la rivière et cet enfant qui s’annonce alors que les symptômes apparaissent.
C’est difficile de parler de ce magnifique récit sans aborder la maladie dont Maddy souffre. Pour autant, c’est leur amour, leur humour qui les assemblent toujours. C’est Dalt’ qui anticipe l’avenir, qui veille sur Maddy. Pete Fromm dépeint leur amour, et la maladie sans rien ou presque en occulter. Maddy est forte, forte de ce caractère bien trempé qui force l’admiration.Il montre l’homme fragile derrière l’homme aux épaules carrées. Dans ce « Désir le plus ardent » c’est le quotidien d’une famille, Dalt’ Maddy et leurs deux enfants, ces « veinards » comme ils disent que raconte Pete Fromm sans misérabilisme, sans pathos.
Avec ce roman, Pete Fromm poursuit son entreprise de charme auprès de moi. Après le beau« Lucy and the sky », après « La vie en chantier » cette troisième rencontre avec l’auteur confirme l’admiration et l’attente que je place en ses sujets et en sa plume. Un coup de coeur personnel que je l’espère vous partagerez.
Roman paru chez Gallmeister collection Americana.Traduit par Juliane Nivelt.