Facebook, mon amour ! Eric Neirynck Ed.Omri Ezrati-Coll. Privée

Facebook, mon amour !
Eric Neirynck
Ed.Omri Ezrati-Coll. Privée

Facebook mon amour !

J’aime de plus en plus lire des recueils de nouvelles. Je trouve que c’est une bonne façon d’entrer dans l’univers d’un auteur. Et puis, je pioche au gré de mes envies une histoire par-ci par-là.

Facebook mon amour ! En compte 16, parfois très brèves.

Eric Neirynck les avait tout d’abord postées sur sa page Facebook. Ceci pour effacer de votre pensée toute idée qu’il puisse s’agir ici d’une publicité cachée pour ce réseau social.

Au cœur de ces textes, des hommes, des femmes, des beaux, des moches, des vieux, bref, l’humain.

Des histoires d’amour qui ne finissent pas toujours bien soit que nous en attendions trop, soit que nous en prenions peur. C’est la vie, et l’amour attend son heure sur internet ou dans la vie non « numérique », expression qui m’amuse empruntée à l’auteur.

Ça peut-être une attente tellement forte que cette rencontre ne trouve d’issue que dans la folie comme dans ‘La vieille’ qui je l’avoue m’a particulièrement émue.

Eric Neirynck extirpe les sentiments de cette galerie de personnages. Il les anime de doutes et d’espoirs. Il les place face à eux-mêmes en situation de devoir assumer, en partie au moins, leurs actions passées et / ou à venir.

Ce sont, via ce réseau, des quêtes d’aventures qui avortent faute de sincérité ou par lâcheté. Oui, l’amour ça peut foutre les chocottes, surtout quand le héros ou l’héroïne s’est auparavant bien ramassé. Vous qui me lisez, si vous côtoyez les réseaux sociaux ( twitter, FB, forum et autres ), vous savez bien, ( inutile de mentir je vous observe ), qu’il existe un grand nombre de personnes qui mentent sur eux-mêmes. Internet, c’est aussi le camouflage, s’inventer une vie qu’on n’a pas, et comme dans ‘Un jour de neige ‘ se retrouver comme un con, largué avant même le visu parce que la femme de l’autre côté aura pris peur elle-aussi.

C’est l’amour détruit par insouciance, manque de soin, qui finit par éloigner de vous le meilleur et vous mener dès la rencontre suivante vers un enfer.

C’est aussi beaucoup de bonheur lorsque la fusion des corps et de l’esprit est complète. Ce bonheur des débuts prometteurs quand on prend conscience du plus intime de son être comme dans ‘Epousailles’ très émouvante nouvelle de FaceBook mon amour !

Et puis d’autres ruptures, de celles qui vous laissent sur le carreau persuadé que jamais, non, plus jamais vous ne revivrez un tel amour. Ce sont des amours-cages qui vous guident vers un curé, comme vous iriez voir un psy.

Je ne vais pas vous détailler une à une ces nouvelles bien évidemment.

Sachez que même si beaucoup sont noires, l’auteur a une bonne dose d’humour comme dans ‘Imprudence’ et ‘Rencontre online’, vraiment ces deux là m’ont bien faite rire. C’est avec grand plaisir que j’ai donc renoué avec l’écriture d’Eric Neirynck  après l’avoir découvert dans Historietas, Les dix font le sapin et Le quadra génère ses propres angoisses. Beautiful érection ( tous trois chez Edicool éditions ). J’aime beaucoup l’écriture d’Eric Neirynck et cette sensibilité que je décèle en lui.

Et vous, quelles sont ou seront vos préférées ?

6 € 21 , livre papier chez Omri Ezrati

Au départ, je m’étais dit et je l’ai même annoncé sur twitter : « tiens je vais expliquer comment on peut être timide et rentre-dedans à  la fois. » J’ai rédigé, j’ai relu et ça m’a pas plu. Hop à la poubelle le bidule incompréhensible, oui, parfaitement et c’est pas parce que je vous prends pour des cons, non pas du tout, c’est que même moi je n’étais pas convaincue.Pour entrer dans le coeur du sujet, il aurait fallu que j’étale des pans de ma vie …or j’ai pas l’intention de faire de Dzahell  un journal intime.

Et puis mon humeur massacrante du jour n’arrange pas les choses. Je suis bien allée dans mon jardin gueuler un bon coup ( les voisins ont dû être ravis ) mais ça n’a pas suffit à dégager ce monstre de colère noire. Je me demande si je ne vais pas investir dans un punching-ball !

Reste une autre solution : l’écriture, pourquoi se gêner après tout ? Bon, les écrivains et tout, ne rugissez pas d’avance : non, je ne suis pas auteur, non, je vais pas aller sur vos plate-bandes, non je ne suis pas ‘ une blogueuse qui se la joue intello écrivaillonne’. Puis d’abord je suis chez moi, j’écris ce que je veux et comme je le veux, donc visiteur si t’es pas content, passe ton chemin et oublie tout de suite cette adresse.

Quand j’ai ouvert Dzahell, j’ai longtemps hésité à y créer des catégories. Pour moi, il y a la littérature un point c’est tout : des histoires, leurs auteurs et nous, les lecteurs. Les catégories ça ne sont jamais que des petites cases avec des mots, parfois des images, dedans. Ça n’est que mon avis : c’est un tue la curiosité, c’est un éteignoir à découvertes.

Ceci dit je suis la première à exprimer une certaine préférence pour le roman noir et je m’en suis expliquée plusieurs fois. J’y apprécie le réalisme cru et l’analyse de nos sociétés, tout n’y est pas ou tout noir ou tout blanc. J’ai déjà, placé un roman dans un autre genre que celui lancé par l’éditeur, après tout c’est moi qui décide ici. Mais comme vous avez besoin de repères, j’ai tout de même opté pour cette présentation, en espérant fortement que votre curiosité vous poussera à explorer. Tout ça pour en arriver à écrire ce qui suit.

Si je suis autant énervée, agacée, révoltée c’est que les années passent mais il reste toujours autant de censure ( consciente ou pas ), de préjugés, et de rigidité face à l’écriture ( et plus largement l’art ). Voilà un auteur Lilian  Peschet qui poste en ce moment des extraits d’une de ses nouvelles qui traite du coaching du suicide et qui reçoit par courriel des remarques du style «connaissez-vous la limite entre l’humour et le mauvais goût… » Mais punaise, dans quel siècle vit-on pour qu’on ne sache pas prendre de distance face à une œuvre ? Le sujet dérange et alors ? Il n’y fait pas l’apologie du suicide que je sache. Y a des auteurs qui tuent au kilomètres dans leurs romans, on les taxe pas d’être des tueurs en série pour autant , Pourquoi y aurait-il des sujets autorisés et d’autres tabous ?

J’aurais bien voulu demander à cette personne si elle a pris la peine de lire les autres nouvelles en ligne ? Si non, elle aurait dû. Elle se serait aperçu que cet auteur est talentueux, certes il titille et certains sujets peuvent déranger mais punaise c’est justement le questionnement qui est passionnant en plus de la qualité de son écriture. J’espère vraiment et du plus profond du cœur, que les éditeurs ne se soucient pas de ces remarques débiles et qu’ils ont de l’audace, de la curiosité sinon bientôt dans nos librairies ne resteront que de l’insipide, du fadasse, du plan-plan, bref du chiant comme la mort.

Y a un relent de vieille pudibonderie archaïque faux-derche qui me monte au nez, ça pue et ça me fâche beaucoup, beaucoup.

Cette Twittfic dans l’univers de Yumington a été rédigée suivant l’impulsion et  les indications de son créateur, l’auteur Jeff Balek.

Vous trouverez en cliquant ce lien le guide de présentation de Yumington, en espérant que vous nous y rejoindrez bientôt.

Il s’agit de raconter une histoire en 10 à 15 tweets ( maximum ) à partir d’une idée de base donnée par Jeff Balek.

Toutes les informations, le dossier Sarah Watson, le manuel du twittacteur et la présentation de Yumington sont sur le site des Yumingtonn stories 

Le meurtre de Sarah Watson

Printemps 1946,Dolltown, une année avant le suicide de John Watson. Quatre homme en costume cravate autour d’une table.

John Watson,va et vient faisant des moulinets et parlant  » je l’ai testée sur moi, elle fonctionne très bien « .

C’est quasiment indolore et opérationnel dans l’heure qui suit. Une incision, là… Il montre sa tempe droite.

Elle infiltre le néo-cortex en libérant ses actifs neutralisant. Puis elle sélectionne. Efficacité 100 %.

Six mois plus tard.Une chambre blanche, Watson couché, attaché et perfusé. Les même quatre hommes sont là.

« Ce n’est qu’une interférence. » R.J, le Gouverneur :  » les dégâts sont importants, vous avez risqué la vie d’autrui ».

« C’est arrangé, j’ai ouvert et coupé la connexion » « Tout cela doit rester secret, les dossiers classés à l’abri. »

« L’émanation était réelle.La cognition, la gestion des émotions,faut remettre ça à plus tard. Nous avons tous eu peur »

Je vais retrouver Sarah. Mon bilan est bon, il n’y a plus aucun danger. Je continue de travailler sur ce projet.

16/02/47.Watson travaille dans son bureau. C’est le milieu de la nuit. Sa femme,Sarah,dort.Il est angoissé,il sue.

Il sent affluer en lui un monceau d’émotions contradictoires. Il a peur, il veut agir. Ça lui échappe,il est trop tard.

Ça enfle en lui, jaillit plus fort et hirsute et bleu.Il ne dirige plus rien,tel un pantin. Il entend Sarah crier.

Un flash lui envoie l’image de Sarah crâne fracassé. Il tombe lourdement,choqué, au pied de l’escalier,hagard.

Il revit dans la terreur, cette vision gigantesque et bleue, ce cauchemar qui le poursuit depuis un an. Il se tait.

En cellule, le double revient en force, décuplé. John écrit fébrilement « Il est là, il est revenu  » et se pend. [end]

Editeur NumérikLivres Collection e-LIRE

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Collection e-LIRE

Une journée de fou

Dès le début de cette Journée de fou j’ai compris qu’elle me marquerait pour longtemps.

L’angoisse est tapie derrière les mots, les longues phrases et encore accentuée par l’annonce d’un fait divers qui tourne en boucle. Le personnage m’est tout d’abord apparu comme une énigme. Pourquoi une telle angoisse ? Pourquoi vit-il ainsi sur le qui-vive ? Mais très vite, on comprend qu’il y a vraiment quelque chose en lui qui ne tourne pas rond. Si je voulais faire de l’humour je dirais que si justement, c’est une spirale infernale dans laquelle il est piégé.

Le récit de cette folie est tellement bien mené, que ma gorge se serrait à l’idée de ressentir ce que cet homme éprouve dans sa tête et par réflexe dans son corps. C’est grâce à la puissance des mots et la rythmique de l’écriture que Gilles Piazo ( également musicien ) attrape notre cœur, le serre à l’étouffer nous faisant vivre intensément cette journée de fou de l’intérieur de la tête de son personnage.

Peu à peu, j’ai découvert le comment de cette progression vers la folie au fil de scènes venues du passé, des bribes de souvenirs, des évènements passés inaperçus mais ayant gravé leur empreinte. Des flash back sur les ondes qui déboussolent : Est-ce la réalité ? Un cauchemar ? Une autre angoisse ?

Je ne dévoile plus rien sur ce magnifique roman. Je ne peux que vous conseiller vivement de le lire.

J’ai adoré l’écriture de Gilles Piazo, sa façon l’air de rien de nous amener à nous questionner, réfléchir à cette masse d’infos qui nous tombe dessus en permanence : leur impact sur des esprits déjà fragilisés, leur nécessité ou leur incongruité. Ces interrogations qui m’assaillent régulièrement, sans doute comme l’auteur : que penser d’une société qui contraint à l’isolement en créant la peur ?

J’espère vraiment avoir l’occasion de lire un autre roman de Gilles Piazo.

J’aime beaucoup son blog  ainsi que l’expérience collective de fiction web qu’il mène sur Les carnets du lotissement 

Je vous invite à lire un extrait de Une journée de fou sur le site de l’éditeur Numériklivres où vous pouvez également l’acheter pour 3 € 99.

Lisez également une interview de l’auteur sur le site de l’éditeur

Roman numérique téléchargeable sur les principales plateformes de téléchargements.

Cette Twittfic dans l’univers de Yumington a été rédigée suivant l’impulsion et  les indications de son créateur, l’auteur Jeff Balek. J’aurais l’occasion de vous en parler plus longuement bientôt.

Il s’agit de raconter une histoire en 10 à 15 tweets ( maximum ) à partir d’une idée de base donnée par Jeff Balek.

Pour celle-ci, Hale dite Two, l’héroïne de Jeff Balek dans All Sinners se retrouvant mutée aux archives en sort des affaires non-élucidées. Le dossier complet, le manuel 2013 du twittacteur ainsi que les précédentes twittfics est à cet endroit . Les hashtags utilisés sont #twittfic et #yumington

Mort à Sorrow Beach

Et voilà, une expérience qui finit mal.C’est ma veine, je croyais m’en mettre plein les fouilles.

J’ai répondu à l’annonce du labo. Me suis déplacée jusque Yumington, ville inconnue. Il m’avait demandé complet secret.

Je me sens crever, doucement, sans douleur sur le sable humide. Etrange sensation cotonneuse.

Au hangar, ils m’ont bombardée de lumière verte: 2 x, 3x, 4x. Ils marmonnaient:  » avec le tablier et le masque, ça ira. »

Il est lourd ce tablier, je me sens asphyxiée par le masque. Ils m’observaient derrière la vitre.Mes jambes flageolaient.

Tout se diluait autour de moi. Ils se sont mis à gesticuler, me contrôler la tension en disant que j’étais trop menue.

Ils paniquaient et, curieusement, je ne pouvais même plus parler. A vrai dire, je m’en foutais. Bizarre tout de même.

Ce que j ‘ai soif ! Ils m’ont fait boire un liquide transparent, genre flotte. Ça ne calmait rien,et je m’affaissais.

J’ai atterrie dans une voiture.Le chauffeur, pâle, m’a soutenue et laissée ici en me disant  » buvez cette fiole ».

Je suis une chiffe. Je décline. Je suis sans-papiers. Le labo avait tout prévu. Plus que quelques minutes à ma vie.

Editeurs NumérikLire

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Après avoir perdu son logement, notre homme trouve refuge dans son bureau. Mais les affaires périclitent, les factures s’accumulent, les injonctions tombent noyant le bonhomme dans un quotidien de plus en plus oppressant. Il vit de nuit, passant ses journées reclus dans le noir, à ruminer ses sombres pensées pour échapper au destin qui se pointe inéluctablement. Il ne peut échapper aux créanciers. Le voilà à la rue avec pour seul refuge sa 205 rouge où il va apprendre à subsister tant bien que mal. Jeff Balek décortique les pensées intimes de son personnage oscillant entre le sentiment d’ivresse d’une nouvelle liberté, les craintes qui se saisissent de lui la nuit, le désir de tendresse, garder coûte que coûte sa dignité. Chaque jour, se réveiller perclus de douleurs, se contorsionner pour se changer, être si stressé que le sommeil est hâché en vagues successives. Ne trouver un semblant de repos qu’en jetant pêle-mêle sur le papier des mots, des phrases, autant de bouées de sauvetage.Parfois dans cette errance quotidienne, il aperçoit un ange, ou il découvre une beauté assassinée par les passants indifférents, blasés. Le regard des autres sur lui, un regard assassin, cruel et blessant.

Il essaye de trouver du boulot mais sans domicile c’est bien difficile. Il faut se résoudre à consulter le carnet d’adresses. Il faut vivre.

Il y a des romans qui prennent aux tripes tant ils expriment une réalité crûe en utilisant un langage à la fois direct et empreint de poésie. Jeff Balek avec Macadam Gonzo a produit cet effet sur ma lecture.

A priori, c’est une histoire banale. Des clodos, ont en voit chaque jour qui ont pour beaucoup vécu cette descente en enfer décrite par Jeff. Ça sent le vrai, c’est d’une sincérité presque désarmante, bref ce récit est à la fois une grosse baffe, un témoignage, l’espoir au bout du tunnel, un coup de talon pour remonter en surface. C’est une aventure humaine émouvante.

De façon assez étrange, Macadam Gonzo n’est pas  un roman déprimant. C’est une belle leçon d’humanisme surtout.

Macadam Gonzo de Jeff Balek édité par Numériklivres : 3 € 99 en vente, entre autre, sur L’immatériel

La version papier existe chez Lulu.com

Les folles de la Nationale 4

freemium_herveTout commence à Madrid, peu après le décès de Franco, lorsque Don Diego de la Vega , phalangiste convaincu, puissant et riche confie une mission à Joseph Hosana. Celui-ci est le garde du corps de Carlotta, la fille de son patron. Sa mission, se rendre à Strasbourg pour livrer à José Luis De La Vega, le fils renié et camé, un colis. Ce fils loqueteux, qui s’est rebaptisé Johnny, s’est acoquiné avec Werner, militant extrémiste oeuvrant pour La fraction rouge. Joseph devra voyager incognito. Mais Carlotta lui demande un service qu’il accepte. Le périple commence.

En cours de route, interviendront le Père Wanabee et Lili avec qui Joseph poursuivra son chemin. Bien vite, il s’aperçoit qu’il est pris en filature par deux hommes en mercedes, deux espagnols. Gus et Clod, deux frangins qui n’y vont pas par quatre chemins. Clod est complètement cintré, et donne du fil à retordre à Gus.

Et bien sûr, il y a les fameuses Folles de la Nationale 4, deux braqueuses de stations essences qui dérapent après avoir commis des meurtres. Ce sont Louise et Martha, des insoumises qui ont maintenant toute la flicaille de France aux fesses. Joseph, Lili et le Père Wanabee vont leur servir de garantie.

Un road movie, ça déménage, ça prend des détours et des lacets, et comme la galerie de personnages est autant explosive que surprenante, les surprises et rebondissements sont nombreux pour le plus grand plaisir du lecteur.

Violence, sexe, drogue, amour, vengeance, magouilles : autant d’ingrédients pour un ( très ) bon roman noir, entrée en matière d’une série que je vous conseille chaudement,

Hervé Fuchs nous fait revivre la fin des années 70, sur fond musical bien souvent. Le style est alerte, ici  pas de temps morts. Je mets au défi quiconque de s’ennuyer ou s’endormir sur ce roman. Je suis même prête à parier qu’après cette lecture vous vous précipiterez sur la suite des aventures.

Hervé est quelqu’un de sympathique aussi a-t-il mis sur son site Les folles de la Nationale 4  le premier chapitre des Folles ainsi que la description des personnages, le décor et la bande son. Prenez-y connaissance de la série.

A noter, vous pouvez commander Les folles de la Nationale 4 en version papier.

Cerise sur le gâteau, Les folles de la Nationale 4 est gratuit

Sur le site de l’éditeur Edicool

En numérique via L’immatériel

au commencementetaitlavie

Au commencement était la vie  Joyce Carol Oates

Cet avis de lecture a été rédigé par mon amie,  Marie Chevalier, auteur, dont vous trouverez le blog dans les liens amis. Merci à elle !

 

Deux gamines seules avec un père ivrogne et très violent.

Un jour, il les bat plus fort que d’habitude et la petite de 6 ans succombe.

Kathleen, 11 ans est « tabassée » et transportée à l’hôpital dans un état très grave.

Elle va s’en remettre mais à quel prix !

Toute sa vie sera marquée par cet évènement. Elle sera aide-soignante par choix. Et quand elle croit avoir retrouvé la paix et qu’elle tombe amoureuse d’un jeune médecin, elle envisage enfin une vie normale.

Elle ne se remettra pas d’un acte insensé et terrible qu’elle fera. Elle « aidera » les patients à trouver la paix.

Elle avait vécu le pire dans sa chair. Elle pouvait maintenant passer à l’acte.

Horrible histoire, bouleversante et tragique et folle de cette gamine missionnaire du malheur et de la mort.

Du grand Joyce Carol Oates comme d’habitude mais aussi comme souvent « âmes sensibles s’abstenir »